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Texte
 


Tommaso ALBINONI, Concerto à cinq en si bémol majeur avec hautbois, cordes et basse continue, Op. 7, Nr. 3, André LARDROT, hautbois, Wiener Kammerorchester, Felix PROHASKA, Vanguard Amadeo AVRS 6082

Ce concerto en si bémol majeur fait partie de 4 oeuvres pour hautbois, cordes et basse continue, rassemblées dans les 12 'Concerti à cinque' de l'opus 7 (No 3, 6, 9 et 12 pour hautbois, No 2, 5, 8 et 11 pour deux hautbois et No 1, 4, 7 et 10 pour violon), édité entre 1710 et 1715 chez Roger et Le Cene à Amsterdam: ce sont les premiers concertos pour hautbois écrits et publiés par un compositeur italien. Albinoni a dédié son opus 7 à un aristocrate, musicien-amateur de Venise, Giovanni Donato Corregio.

Dans ces concertos pour hautbois, l'instrument remplit quasiment le rôle d'un chanteur par rapport aux cordes. Albinoni donne à ces oeuvres le titre de Concerti a cinque *con* oboe, et non celui de Concerti *per* oboe, comme Vivaldi l'a par exemple fait. L'expression "a cinque" (à cinq) indique le nombre de parties, basse continue non comprise: un hautbois, deux violons, un alto et un violoncelle. En faisant ressortir que ses concertos sont *avec* hautbois (et non *pour* hautbois) Albinoni veut attirer l'attention sur les parties violon (surtout celle du premier violon), qui se combinent avec celle du hautbois sur un pied de quasi-égalité.

C'est dans l'opus 7 qu'Albinoni commence à montrer une préférence pour ce genre d'accompagnement orchestral, contrairement à la coutume de l'époque - par exemple chez Vivaldi et Telemann - la basse continue accompagnant généralement seule les passages du soliste.

Ces concertos sont en trois mouvements (rapide - lent - rapide), un modèle qu'Albinoni utilise déjà dans ses opus 2 et 5:

"[...] Le premier et le dernier mouvements sont d’une forme hybride assez curieuse, qui suit, d’un côté, l’exemple des concertos pour cordes (dans lesquels le même motif conducteur présente chaque section musicale), et d’un autre, celui de l’aria da capo. Le hautbois fait régulièrement son entrée sur sa propre phrase “motif”. La première fois les cordes le coupent court; la seconde fois, le hautbois peut poursuivre son idée jusqu’à la fin de la section. Cette façon de procéder avec un motif au début que l’expert allemand Hugo Riemann avait baptisé “Devise” se retrouve habituellement dans les arias écrites autour de 1700, mais avait passé de mode au moment où Albinoni décidait de l’adopter pour ses concertos. En général, le motif des cordes et le motif du hautbois sont thématiquement apparentés et ont une structure harmonique commune. Albinoni est un compositeur pour qui la répétition (avec cependant suffisamment de variations pour éviter l’ennui) est un trait caractéristique plus fréquent que le contraste.

Ses mouvements lents, de types un peu plus variés, sont, en majorité, conçus pour un dialogue lyrique qui se déroule librement entre le hautbois et les cordes aiguës
. [...] Si l’on compare les concertos pour hautbois de l’opus 7, à ceux de l’opus 9, on ne peut manquer de noter une différence. Le premier groupe a une vigueur presque vivaldienne  il date de la période où Albinoni était fortement  influencé par son jeune confrère. Le second groupe, aux compositions plus longues et plus richement travaillées — bien que, peut-être, un peu moins énergiques, est une démonstration plus marquée du réel talent artistique d’Albinoni. La supériorité de ces oeuvres réside essentiellement dans la partie, constamment lyrique, de l’instrument seul — qualité inhabituelle à une époque où dominait le style “violon”, aux figures en arpèges. Ces concertos mettent clairement en évidence les dons du compositeur pour la mélodie, le contrepoint et la solidité de la construction."[...]

Citations extraites des notes rédigées en 1995 par Michael Talbot pour Chandos, livret du CD CHAN 0579 - dans une traduction de Paulette Hutchinson.

L'interprétation que je vous en propose est celle du jeune André LARDROT accompagné par l'Orchestre de Chambre de Vienne, "Wiener Kammerorchester", le tout sous la direction de Felix PROHASKA.

La première parution de cet enregistrement - sur un disque Vanguard Top Rank XRK 501 - est annoncée - entre autres - dans la revue The Gramophone de mai 1959 en page 'advert 47', et discutée en page 573 de la même revue:

"[...] The oboist André Lardrot is a good player, and his tone is flexible as well as attractive. He phrases musically, and seems to have a good classical and pre-classical style. The accompaniments by Prohaska and the Vienna State Opera Chamber Orchestra are adequate. [...]"

Pour cette restauration j'ai utilisé un disque de la réédition Vanguard Amadeo AVRS 6082, paru peu après en Autriche. Ce concerto termine la seconde face du disque, avec le
Concerto en ut majeur pour hautbois et orchestre, Hob VIIg:C1 attribué à Joseph HAYDN à son début; sur la première face se trouvent le Concerto en ut majeur de Domenico CIMAROSA et le Concerto No 3 en sol mineur pour hautbois et orchestre, HWV 287, de Georg Friedrich HAENDEL, tous avec les mêmes interprètes.

Voici donc...

Tommaso Albinoni, Concerto a cinque con oboe, archi e basso continuo in si bemolle maggiore, Op. 7, Nr. 3, André Lardrot, hautbois, Wiener Kammerorchester, Felix Prohaska, Vanguard Amadeo AVRS 6082 (1. Allegro 02:37, 2. Adagio 02:53, 3. Allegro 02:00)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...

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Amadeo AVRS 6082, J80P-6250-1 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair, quelques réparations manuelles ->
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3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

 
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