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Joseph HAYDN, Symphonie No 13 en ré majeur, Orchestre symphonique de Vienne (Wiener Symphoniker), Jonathan STERNBERG, Haydn Society, HSLP 1001-B-1, enregistré à Vienne en 1949
Joseph Haydn compose cette charmante symphonie entre août et décembre 1763. Elle est avant tout caractérisée par des splendides parties de violoncelle et de flûte - plus particulièrement dans le 2e resp. 3e mouvement - ainsi que par l'utilisation de quatre cors:
"[...] Dans la Treizième Symphonie, Haydn essaya de montrer à quel point le quatuor de cors était adapté à l’orchestre symphonique. Il écrivit pour eux dans un style qui allait devenir la norme dans la musique du XIXe siècle, et par lequel les voix supérieures étaient données aux cors I et III, et les voix inférieures à II et IV, de façon à entrecroiser les instruments.
Haydn avait toujours à l’esprit les vastes dimensions et l’ample acoustique de la grande salle du palais lorsqu’il écrivit ses quelque vingt symphonies d’Eisenstadt entre 1761 et 1765 (à partir de 1766, la majeure partie des activités musicales de la cour fut transférée au nouveau palais d’Eszterháza, dont l’intimité de la salle de musique poussa Haydn à explorer de façon plus approfondie des sonorités de musique de chambre). Ceci est particulièrement évident dans le premier mouvement de la treizième, dont les accords soutenus des instruments à vents contrebalancent et supportent les répétitions rythmiques vigoureuses du thème arpégé à l’unison des cordes qui domine le mouvement. On trouve une autre utilisation subtile de l’acoustique lorsqu’arrive la réexposition avec un piano subreptice, avant que les quatre cors à l’unison proclament fièrement l’idée arpégée.
L’Adagio cantabile est un mouvement pour violoncelle soliste qui pourrait provenir directement d’un concerto; sa mélodie serpente calmement sur un motif répété d’accords staccato joué par les autres cordes. Le Menuet restaure la puissance tutti de l’orchestre tout entier, mais dans le trio Haydn réduit à nouveau l’instrumentation aux cordes, accompagnant cette fois un solo de flûte. Pour le finale, Haydn combine un style fugué avec une forme sonate. Le sujet du cantus firmus paraîtra sans doute assez familier, puisqu’il s’agit du même thème de quatre notes du credo grégorien qu’on retrouvera quelque temps plus tard dans le finale de la dernière symphonie de Mozart, no41 en ut majeur, KV 551. [...]" citation extraite des notes rédigées en 1993 par Matthew Rye pour Hyperion dans le cadre de l'intégrale du Hanover Band sous la direction de Roy Goodman.
La partition peut être téléchargée sur la page correspondante de l'IMSLP, ou consultée sur la page correspondante du site dlib.indiana.edu. Trois interprétations - Antal Dorati, Adam Fischer, Christopher Hogwood - peuvent être écoutées sur la page correspondante du site haydn107.com.
Le jeune Jonathan STERNBERG dirige ici l'Orchestre Symphonique de Vienne (Wiener Symphoniker): l'enregistrement a été fait en 1949 [1]. Il n'est toutefois paru que sur 33 tours, le WERM 1951 ne mentionnant aucune parution sur 78 tours: sa première parution sur le disque Haydn Society HSLP 1001 a lieu vers la fin 1949 ou le début 1950, elle est par exemple annoncée dans la revue The Gramophone de février 1950, en page 156, rubrique "Letter from America", Harold C. Schonberg (photo ci-dessus à gauche). Sur la première face de ce disque HSLP 1001 se trouvent les symphonies No 1 et No 28, sur sa deuxième face cette symphonie No 13: il s'agissait d'une première mondiale (comme pour les deux autres symphonies), si l'on fait exception d'un enregistrement du 2e mouvement - l'adagio cantabile, avec une splendide partie de violoncelle - par Pierre Fournier et un quatuor à cordes, paru sur un disque 78 tours Gramophone DB 5087/5088, avec deux extraits des Goûts Réunis de Couperin.
[1] Pour la symphonie No 1 le catalogue de Gray indique que l'enregistrement a été fait le 29 juin 1949 dans la "Wiener Konzerthaus", qui est la salle de concert principale des "Wiener Symphoniker": il est très probable que les trois symphonies ont été enregistrées pendant les mêmes sessions, en juin 1949. L'année d'enregistrement est indiquée au bas de l'étiquette du disque, en chiffres romains "MCMXLIX", photo ci-dessus, à droite.
Dans cette symphonie le violoncelliste est Nikolas Huebner, au clavecin (continuo) est H.C. Robbins Landon, un spécialiste de la musique de Haydn, un des fondateurs de la Haydn Society. Le nom du flûtiste n'est pas indiqué.
Le début de cette face du disque est assez sévèrement endommagé, mais ce ne sont que les premières 30 secondes qui sont un peu pénibles à l'écoute, le son devient vite nettement meilleur.
Voici donc...
Joseph Haydn, Symphonie Nr. 13 in D-Dur, Wiener Symphoniker (Vienna Symphony Orchestra), Jonathan Sternberg, Haydn Society, HSLP 1001-B-1, "Recorded in Vienna MCMXLIX", enregistré à Vienne en 1949 (1. Allegro molto 03:50, 2. Adagio cantabile 04:57, 3. Menuet - Trio 04:04, 4. Finale. Allegro molto 03:22)
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