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Texte
 


Peter TSCHAIKOWSKI, Symphonie No 6 en si mineur, "Pathétique", op. 74, Orchestre de la Tonhalle de Zurich, Josef KRIPS, octobre 1960, SMS 2216

Cette symphonie est la dernière composée par Peter Tschaikowski. L'idée lui en est venu en décembre 1892. En février 1893 il écrit en effet dans une lettre à son neveu Vladimir Davydov (à qui l'oeuvre est dédiée) "[...] Durant mon séjour à Paris, en décembre, l'idée m'est venue de composer une symphonie à programme, ledit programme n'étant pas dévoilé aux auditeurs: qu'ils essaient donc de deviner ce que j'ai voulu dire! [...] Ce programme est tellement subjectif que plusieurs fois j'ai pleuré, en y pensant lors de mon voyage de retour [...]".
Il n'a jamais commenté beaucoup plus sur ce programme. Le sous-titre de "Pathétique" lui a toutefois été donné par Tschaikowski lui-même, écrit de sa main sur la partition, avec la dédicace à son neveu. Le compositeur dirige lui-même la première audition, à Saint-Pétersbourg le 28 octobre 1893, un peu plus d'une semaine avant son décès.

La partition peut être téléchargée
sur la page correspondante de l'IMSLP.

Pour des détails sur la composition de l'oeuvre voir par exemple
cette excellente page en anglais du site www.tchaikovsky-research.net.

Pour une courte description, un extrait du texte publié au verso de la pochette du SMS 2216, un texte de Rostislav-Michel Hofmann, qui reflète l'interprétation habituelle attribuée au programme de cette symphonie: il faut toutefois souligner que Tschaikowski n'a jamais commenté exactement le programme de sa symphonie.

"[...] La Sixième Symphonie pourrait avoir, en guise de sous-titre, "confession musicale d'un nihiliste". Le premier mouvement en six épisodes constitue, à lui seul, un ample poème symphonique. Dans l'introduction (Adagio), dont le thème, à la basse, s'apparente au premier motif de la Sonate Pathétique de Beethoven, Tchaïkovski plante le décor, définit le climat psychologique de l'oeuvre. Le basson - "instrument pessimiste" cher au compositeur - lui confère une sombre couleur.

Le thème du Destin (premier sujet) s'enfle, se développe, s'étoffe et s'exalte au cours de l'Allegro non troppo qui succède à l'introduction.L'éternel débat s'engage , mais ici l'on connaît d'avance le vaincu: l'homme qui essaie en vain de se révolter. Une transition faussement suave amène l'Andante qui expose le second sujet, tandis que les cordes scandent obstinément un rythme qui avait représenté le Destin dans la Quatrième Symphonie. Cet épisode, hypocritement résigné, précède la grande explosion, le sursaut de l'homme qui, angoissé, se cogne la tête contre les murs. Une consolation demeure, semble-t-il, celle de la religion: une consolation dans la mort, puisque trombones et tuba font entendre un motif caractéristique de l'Office des Morts orthodoxe ("Cum sanctis..."). Crue, blasphématoire, un trait ascendant des flûtes balaie cette "vue de l'esprit"... Le thème chantant revient, mais sur un fond inquiet des basses; issu du néant, il y retombe et se dissout en de longues tenues. L'Homme est terrassé: sur la gamme descendante de la coda (pizzicati des cordes), le Destin s'avance d'un pas pesant, inéluctable, arrogant et dédaigneux - une force qui va et que rien ne saurait arrêter...

Le deuxième mouvement, Allegro con grazia, simule un temps de repos. Dès les premières mesures, les violoncelles exposent le thème principal, très gracieux, légèrement italianisant, auquel les pizzicati confèrent une allure frivole. C'est l'humanité indifférente, prise dans le mauvais tourbillon des fêtes mondaines. Elle court allègrement à sa perte et dédaigne les tourments de l'Homme, dont la plainte - qui, dès cet Allegro, annonce déjà la longue lamentation de l'Adagio final - retentit isolée. Un sombre accord des bois et des cors restitue, pour conclure, l'ambiance initiale de l'oeuvre.

Dans le Scherzo, avec sa marche martiale en guise de "trio", beaucoup de commentateurs ont vu un "déchaînement de forces maléfiques" provoquant le désespoir presque trop naturaliste de l'Adagio lamentoso conclusif, où violons et violoncelles se font écho dans un triste climat créé par les trombones et le tuba, aboutissant à un balancement d'accords qui se taisent progressivement, comme le bruit des cahots d'un corbillard qui va s'éloignant au milieu d'un paysage de neige..
. [...]"

À noter que cette symphonie est la première de l'histoire de la musique à se terminer par un mouvement lent -  Adagio lamentoso - si l'on fait exception de la Symphonie no 45 "Les Adieux" de Haydn qui se termine aussi par un Adagio, mais pour une toute autre raison. Ceci renforce encore le côté pathétique de l'oeuvre et son sentiment de désespoir.

Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page, Josef KRIPS dirige l'Orchestre de la Tonhalle de Zürich. Selon la discographie publiée dans le livre de Madame Harrietta Krips "Erinnerungen: ohne Liebe kann man keine Musik machen", pour ce disque en page 523, l'enregistrement a été fait en octobre 1960. À cette époque Josef Krips est chef du "Buffalo Philharmonic Orchestra" à New-York.
La première parution de cet enregistrement a lieu sur le disque MMS / SMS 2216, il est ensuite réédité plusieurs fois sous différents numéros (5035, 5006-5007, 5021-5021), ainsi que plus tard sur les disques Accord 140 071 et Festival Classique FC 432 (resp. musicassette FCK 432), sur CD Atlas Série Les génies du classique CLA CD 107 (resp. musicassette CLA CA 107), tous bien sûr épuisés depuis longtemps.

Une partie des disques MMS / SMS 2216 à ma disposition viennent de la collection de Stefan Kramer, que je remercie chaleureusement pour sa générosité.
Comme l'exemplaire du SMS 2216 est en bon à excellent état, je n'ai utilisé que celui-ci pour la restauration que je vous propose sur cette page. Il y a toutefois quelques grosses griffures et déformations de sillons que je n'ai pas pu suffisamment corriger, surtout dans le dernier mouvement.
À noter que ce disque a été gravé et pressé en Suisse, chez
Turicaphon, formellement reconnaissable au sigle "TU" imprimé sur l'étiquette du disque - au bas, à droite de la paire de mains - ainsi que gravé avec la désignation de la matrice SMS 2216-I-22  TU / SMS 2216-II-22 TU.

La pochette du disque indique "Synchro-Stéréo"... Est-ce-que l'enregistrement a vraiment été fait en stéréo, ou bien s'agit-il d'une stéréo produite par après, électroniquement?
Difficile de répondre avec certitude à cette question, mais il est fort probable que l'enregistrement a vraiment été fait en stéréo, étant donné que Concert Hall avait commencé déjà plusieurs années auparavant de faire des enregistrements expérimentaux en stéréo - les premiers sont sortis aux USA déjà vers les années 1955...1956 sur bande comme "pre-recorded binaural stereophonic tape", bien avant les premiers disques stéréos.

Qu'écrire sur cette interprétation de Josef Krips avec l'Orchestre de la Tonhalle de Zürich? À chacun de se faire son opinion - en ce qui me concerne, je me limite à deux mots: magnifique, superbe!

Voici donc..
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Peter Tschaikowski, Symphonie Nr. 6 in h-moll, "Pathétique", op. 74, Tonhalle-Orchester Zürich, Josef Krips, octobre 1960, SMS 2216 (1. Adagio - Allegro non troppo 16:48, 2. Allegro con grazia 07:56, 3. Allegro molto vivace 09:42, 4. Finale. Adagio lamentoso 09:15)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...

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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

 
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