|
Camille SAINT-SAENS, La jeunesse d'Hercule, poème symphonique en mi bémol majeur (Es-Dur, E flat major) op. 50, Grosses Orchester des Südwestfunks (l'actuel SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg), Ernest BOUR, octobre 1961, Studio SWF Baden-Baden (nommé plus tard Studio Hans Rosbaud)
Camille Saint-Saens compose cette oeuvre en 1877: c'est le dernier des ses 4 poèmes symphoniques (Le Rouet d’Omphale, 1871, Phaéton, 1873, La Danse macabre, 1874, La Jeunesse d’Hercule, 1877).
Dans sa jeunesse Hercule a devant lui le choix entre la voie du plaisir et celle de la vertu: insensible aux séductions de nymphes et bacchantes, il choisit les chemins de la lutte et des combats, à la fin de laquelle il entrevoit comme récompense l'immortalité... Il avait déjà composé auparavant - son Rouet d'Omphale - une des étappes amusantes de la vie d'Hercule!
Ci-dessus, à gauche: Ernest Bour, extrait d'une photographie du Landesarchiv Baden-Württemberg, Staatsarchiv Freiburg "Donaueschingen: Donaueschinger Musiktage; Ernest Bour am Pult", Fotograf Willy Pragher, 17. Oktober 1964, DE_ArchLABW_5_435376 ; W 134 Nr. 077343a, http://www.landesarchiv-bw.de/plink/?f=5-435376-1.
Dans ce dernier poème symphonique, le plus long des quatre, "[...] Saint-Saens
tente de réhabiliter Hercule après son apparition dégradante dans Le
Rouet d’Omphale. Une trame narrative précise laisse ici la place à une
opposition générale entre le plaisir et la vertu, Hercule optant pour
cette dernière. Après les accords éthérés initiaux aux cordes, le héros
est présenté au travers de deux thèmes successifs, le premier, noble, le
second, plus assuré et passionné. Le plaisir fait ensuite son entrée
sous la forme de motifs guillerets aux bois qui ne tardent pas à se
transformer en bacchanale. À l’apogée, Hercule le rejette solennellement
en une ligne mélodique austère, non accompagnée. Ses deux thèmes
reviennent, et le triomphe ultime de la vertu est célébré par des
arpèges des cuivres. [...]" (extrait des notes que Roger Nichols a écrit en 2012 pour Chandos, dans une traduction de Josée Bégaud).
La partition peut être librement téléchargée sur la page correspondante de l'IMSLP.
Nous retrouvons ici Ernest BOUR à la tête du Grand Orchestre Symphonique de la Suedwestfunk, en octobre 1961.
Voici donc...
Camille Saint-Saens, La jeunesse d'Hercule, poème symphonique en mi bémol majeur (Es-Dur, E flat major) op. 50, Grosses Orchester des Südwestfunks (l'actuel SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg), Ernest Bour, octobre 1961, Studio SWF Baden-Baden (nommé plus tard Studio Hans Rosbaud) (Andante sostenuto – Allegro moderato – Andantino – Allegro – Adagio – Andante sostenuto – Poco a poco stringendo – Allegro animato – Animato – Maestoso 16:50)
que vous pouvez obtenir en...
______________________________CLIQUANT_ICI______________________________
Radiodiffusion -> WAV -> FLAC
1 fichier FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
| |