* Ludwig van BEETHOVEN, Concerto pour piano et orchestre No 1 en ut majeur, op. 15, Friedrich GULDA, Radio-Symphonie-Orchester Berlin (l'actuel Deutsches Symphonie-Orchester Berlin), Paul HINDEMITH, enregistrement de concert radiodiffusé du 11 février 1957, Sender Freies Berlin (SFB, l'actuel Rundfunk Berlin-Brandenburg RBB)
* Georg-Friedrich HAENDEL, Concerto grosso en sol mineur, op. 6 No 6, HWV 324, Orchestre symphonique de la NBC, Bruno WALTER, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York
* Wolfgang Amadeus MOZART, Symphonie No 35 en ré majeur, KV 385, dite "Haffner", Orchestre symphonique de la NBC, Bruno WALTER, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York
* Johannes BRAHMS, Symphonie No 2 en ré majeur, op. 73, Orchestre symphonique de la NBC, Bruno WALTER, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York
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Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano et orchestre No 1 en ut majeur, op. 15, Friedrich GULDA, Radio-Symphonie-Orchester Berlin (l'actuel Deutsches Symphonie-Orchester Berlin), Paul HINDEMITH, enregistrement de concert radiodiffusé du 11 février 1957, Sender Freies Berlin (SFB, l'actuel Rundfunk Berlin-Brandenburg RBB)
Une magnifique perles des archives du Sender Freies Berlin (SFB, l'actuel RBB)...
Une rencontre assez inhabituelle... Ludwig van Beethoven et Friedrich GULDA... jusque là en fait rien d'inhabituel, au contraire... Mais avec Paul HINDEMITH dirigeant l'orchestre, c'est assez particulier! Cette rencontre eut lieu le 11 février 1957, un splendide enregistrement de concert radiodiffusé du Sender Freies Berlin (SFB, l'actuel RBB) qui n'est assez curieusement jamais paru sur CD, du moins à ma connaissance.
Friedrich GULDA était alors âgé de seulement 27 ans, mais déjà très connu. Il avait enregistré cette oeuvre pour Decca déjà en 1951 (Wiener Philarmoniker, Karl Boehm, 22.05.1951, première parution sur Decca LXT 2627). Il réenregistrera cette oeuvre un vingtaine d'années plus tard, également pour Decca (Wiener Symphoniker, Horst Stein, Juin 1970). Les deux enregistrements ont été souvent réédités, également sur CD. Il existe en outre un enregistrement de concert du 21 janvier 1953, Friedrich GULDA dirigeant lui-même les Wiener Symphoniker, paru sur le CD Orfeo d'Or C 745 071 B (avec le 4e concerto).
La partition peut être librement téléchargée sur la page correspondante de l'IMSLP.
Voici donc...
Ludwig van Beethoven, Konzert für Klavier und Orchester Nr. 1 C-Dur, op. 15, Friedrich GULDA, Radio-Symphonie-Orchester Berlin (heute: Deutsches Symphonie-Orchester Berlin), Paul HINDEMITH, Konzertmitschnitt 11.02.1957, SFB (heute: RBB) (1. Allegro con brio 18:18, 2. Largo 11:10, 3. Rondo. Allegro scherzando 09:14)
3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
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Georg-Friedrich HAENDEL, Concerto grosso en sol mineur, op. 6 No 6, HWV 324, Orchestre symphonique de la NBC, Bruno WALTER, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York
Pour une présentation des concertos grossos de l'Opus 6, voir par exemple la page en anglais de Wikipedia.
La partition de l'opus 6 peut être téléchargée sur cette page du site de l'IMSLP.
Une excellente description de l'oeuvre extraite de la page en anglais de Wikipedia:
"[...] The sixth concerto in G minor was originally intended to have four movements. The autograph manuscript contains the sketch for a gavotte in two parts, which, possibly in order to restore an imbalance created by the length of the musette and its different key (E flat major), Handel abandoned in favour of two new shorter allegro movements. The musette thus became the central movement, with a return to the minor tonality in the concluding movements.
The first movement, marked Larghetto e affetuoso, is one of the darkest that Handel wrote, with a tragic pathos that easily equals that of the finest dramatic arias in his opera seria. Although inspired by the model of Corelli, it is far more developed and innovative in rhythm, harmony and musical texture. There are brief passages for solo strings which make expressive unembellished responses to the full orchestra. Despite momentary suggestions of modulations to the relative major key, the music sinks back towards the prevailing melancholic mood of G minor; at the sombre close, the strings descend to the lowest part of their register.
The second movement is a concise chromatic fugue, severe, angular and unrelenting, showing none of Handel's usual tendency to depart from orthodoxy.
The elegiac musette in E flat major is the crowning glory of the concerto, praised by the contemporary commentator Charles Burney, who described how Handel would often perform it as a separate piece during oratorios. In this highly original larghetto, Handel conjures up a long dreamy pastoral of some 163 bars. Like the similarly popular aria Son confusa pastorella from Act III of Handel's opera Poro re dell'Indie (1731), it was inspired by Telemann's Harmonischer Gottes Dienst. The musette starts with a gravely beautiful main theme: Handel creates a unique dark texture of lower register strings over a drone bass, the traditional accompaniment for this dance, derived from the drone of the bagpipes. This sombre theme alternates with contrasting spirited episodes on the higher strings. The movement divides into four parts: first a statement of the theme from the full orchestra; then a continuation and extension of this material as a dialogue between concertino and ripieno strings, with the typical dotted rhythms of the musette; then a section for full orchestra in C minor with semiquaver passage-work for violins over the rhythms of the original theme in the lower strings; and finally a shortened version of the dialogue from the second section to conclude the work.
The following allegro is an energetic Italianate movement in the style of Vivaldi, with ritornello passages alternating with the virtuoso violin solo. It departs from its model in freely intermingling the solo and tutti passages after a central orchestral episode in D minor.
The final movement is a short dance-like allegro for full orchestra in 3/8 time and binary form, reminiscent of the keyboard sonatas of Domenico Scarlatti. [...]" citation extraite de la page en anglais de Wikipedia (état au 7 juillet 2013).
L'enregistrement que je vous en propose est récupéré d'une de mes plus anciennes bandes REVOX, un concert entier avec Bruno WALTER, et en partie les annonces et/ou désannonces d'origine, provenant des échanges entre les radios américaine et française. Bruno Walter avait dirigé l'Orchestre Symphonique de la NBC - l'Orchestre d'Arturo Toscanini - pour la première fois pendant la saison 1939 (en tout 5 concerts), nous le retrouvons ici dans un concert de sa deuxième saison avec cet orchestre, donné le 17 février 1940, un concert diffusé par la Radio-City de New-York. Le programme était composé d'oeuvres que Bruno Walter n'avait à cette époque pas encore enregistré pour le disque, ce qui rend ces témoignages sonores encore plus intéressants.
La première oeuvre au programme est un concerto grosso de Haendel, le sixième concerto de l'Opus 6. Plus ancien, il n'existe qu'un seul enregistrement d'un concerto grosso de Haendel sous la direction de Bruno Walter: le No 12 de l'Opus 6 en mai 1938, enregistré pour le disque avec l'Orchestre de la Société du Conservatoire de Paris, paru sur 78 tours DB 3601/2 (Photo à gauche: Bruno Walter pendant la pause lors de ces sessions d'enregistrement avec l'Orchestre de la Société du Conservatoire de Paris en 1938, The Gramophone, janvier 1939, page 325)
Pour ce concert du 17 février 1940 il s'agit d'enregistrements faits sur disques acétates, d'où par endroits des défauts sonores plus ou moins prononcés: j'ai toutefois laissé les enregistrements tels que rediffusés, sans traitement supplémentaire de ma part. Le début et la fin de chaque fichier se recoupent sur 2 secondes, la première resp. dernière seconde étant en fondu sonore linéaire, afin d'éviter une transition brusque quand on écoute les fichiers avec un logiciel comme par exemple VLC.
Le concerto grosso est certes une oeuvre baroque, mais Bruno Walter la dirige de manière assez dramatique, tout à fait dans l'ambiance du premier mouvement - Larghetto e affetuoso - qui est l'une des plus sombres, dramatiques pièces qu'ait écrit Haendel. Voici donc...
Georg-Friedrich Haendel, Concerto grosso in g-moll, op. 6 Nr. 6, HWV 324, NBC Symph.Orch., Bruno Walter, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York (0. annonce d'origine 00:27, 1. Largo e affetuoso 03:28, 2. A tempo giusto 02:02, 3. Musette. Larghetto 07:20, 4. Allegro 03:23, 5. Allegro 01:34)
6 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
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Wolfgang Amadeus MOZART, Symphonie No 35 en ré majeur, KV 385, dite "Haffner", Orchestre symphonique de la NBC, Bruno WALTER, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York
Toujours récupéré de la même bande REVOX, la suite de ce concert du 17 février 1940, Bruno WALTER dirigeant l'Orchestre Symphonique de la NBC.
La deuxième oeuvre au programme est la symphonie No 35, la symphonie "Haffner", de Wolfgang Amadeus Mozart.
Mozart compose cette symphonie en juillet-août 1782. "[...] En juillet 1782, Mozart, résidant à Vienne, venait de célébrer son mariage avec Constance Weber, contre l’avis de son père qui n’appréciait pas la jeune femme. Il reçut alors une commande de la part de Sigmund Haffner, maire de Salzbourg, qui venait d’être anobli et désirait une sérénade pour célébrer l’évènement (Mozart lui avait déjà consacré une oeuvre, la Sérénade no 7 en ré majeur «Haffner», KV 250, en 1776). Le 27 juillet, Mozart expédiait à Salzbourg deux menuets et promettait le plus rapidement possible le reste de la sérénade. Mais, alors que le compositeur avait presque achevé son travail, Haffner annula probablement sa commande et la partition tomba dans l’oubli.
En décembre, Mozart reprit sa partition pour l’un de ses concerts à venir. Il la modifia légèrement en fonction de sa nouvelle destination : la Symphonie no 35 en ré majeur «Haffner» était née. [...]" citation extraite de la page en français correspondante de Wikipedia.
C'est pour cette raison que cette symphonie a un caractère de sérénade, dramatique dans le premier mouvement, mais ensuite légère et gaie. Alfred Einstein a d'ailleurs écrit en 1953 que cette symphonie est "[...] in Wirklichkeit nichts anderes als eine zweite Haffner-Serenade. [...] (Alfred Einstein: Mozart – Sein Charakter, sein Werk. Pan-Verlag, Zürich / Stuttgart 1953).
Pour ce concert du 17 février 1940, je rappelle qu'il s'agit d'enregistrements faits sur disques acétates, d'où par endroits des défauts sonores plus ou moins prononcés: j'ai toutefois laissé les enregistrements tels que rediffusés, sans traitement supplémentaire de ma part. Le début et fin de chaque fichier se recoupent sur 2 secondes, la première resp. dernière seconde étant en fondu sonore linéaire, afin de ne pas rendre la transition brusque quand on écoute les fichiers avec un logiciel comme par exemple VLC: c'est la seule modification que j'ai fait.
Cet enregistrement est le plus ancien enregistrement connu avec Bruno Walter dirigeant cette symphonie de Mozart.
5 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
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Johannes BRAHMS, Symphonie No 2 en ré majeur, op. 73, Orchestre symphonique de la NBC, Bruno WALTER, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York
Toujours récupéré de la même bande REVOX, la dernière oeuvre au programme de ce concert du 17 février 1940, Bruno WALTER dirigeant l'Orchestre Symphonique de la NBC.
Il s'agit de la symphonie No 2 en ré majeur, op. 73, de Johannes Brahms. Il commence de composer cette symphonie durant l'été 1877, à Pörtschach dans les Alpes autrichiennes et la termine entre septembre et octobre 1877, à Lichtental. Elle est créée peu après - le 30 décembre 1877 - à Vienne par Hans Richter. Johannes Brahms en a fait un arrangement pour piano à 4 mains, qu'il a joué pour la première fois en décembre 1877 avec le pianiste Ignaz Brüll dans un concert privé donné chez Friedrich Ehrbar.
Pour ce concert du 17 février 1940, je rappelle qu'il s'agit d'enregistrements faits sur disques acétates, d'où par endroits des défauts sonores plus ou moins prononcés: pour cet enregistrement j'ai fait un léger DeClick avec ClickRepair. Le début et fin de chaque fichier se recoupent sur 2 secondes, la première resp. dernière seconde étant en fondu sonore linéaire, afin de ne pas rendre la transition brusque quand on écoute les fichiers avec un logiciel comme par exemple VLC.
À noter qu'avant ce concert, Bruno Walter avait enregistré pour le disque les trois autres symphonies de Brahms, mais - assez curieusement - pas cette deuxième symphonie: cet enregistrement est donc le plus ancien enregistrement avec Bruno Walter dirigeant la 2e symphonie de Brahms. Viennent ensuite différents enregistrements de concert (Philadelphia Orchestra - 12.02.1944, Berliner Philharmoniker - 24/25.09.1950, New York Philharmonic - 02.02.1951), et en décembre 1953 son premier enregistrement pour le disque avec le New York Philharmonic, paru chez Columbia, bien entendu en mono (ces données proviennent de cette page du site bwdiscography.net.
Voici donc...
Johannes Brahms, Symphonie Nr. 2 in D-Dur, op. 73, NBC Symph.Orch., Bruno Walter, 17.02.1940, Studio de Radio-City New-York (1. Allegro non troppo 14:25, 2. Adagio non troppo 10:30, 3. Allegretto grazioso 05:14, 4. Allegro con spirito 09:08, 5. Désannonce 00:41)
Radiodiffusion -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair -> FLAC
5 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
Suite des perles d'archives à cette page, voir cette autre page pour le répertoire global de ces Perles d'archives.