 | 
Emmanuel Chabrier, La Joyeuse Marche et Espana
Ernest Ansermet aimait tellement la musique d'Emmanuel Chabrier qu'il a donné le nom de "La Chabrière" à sa maison, à Rolle, Route de Gilly.
* La Joyeuse Marche
Emmanuel Chabrier a dédié cette courte oeuvre à Vincent d'Indy. Ernest Ansermet aimait terminer ses concerts par cette Joyeuse Marche. Comme l'écrit Numa F. Tétaz dans la conclusion de son livre "Ernest Ansermet, interprète": "[...] Je me contenterai de vous inviter à écouter ces quatre minutes de musique, cette merveille de joie de vivre, de rythmes irrésistibles, d'esprit blagueur, ce chapelet d'adorables surprises mélodiques, cette gourmandise d'harmonies fines et neuves. Et quel sens de la cadence chez l'interprète, à la fois entraînante et détendue, quelle attention au détail de l'instrumentation, quel plaisir de faire sonner "à la française" cet orchestre quasi wagnérien! [...]".
Un commentaire sur l'enregistrement de 1952: "[...] La Joyeuse Marche, fine et réellement soucieuse de légèreté, séduit immanquablement par son ton faussement guindé: une direction là encore plus accomplie que celle de la version stéréophonique, un rien massive et pas assez pétillante [...]", Pierre-Yves Lascar, cité d'après sa page http://www.carnets-classiques.com/2009/08/chabrier-et-saint-saens-par-ansermet.html (La version stéréophonique mentionnée ci-dessus est celle enregistrée en décembre 1964).
Cet enregistrement - SAR734, Pr: Victor Olof Eng: Arthur Haddy, octobre 1952, Victoria Hall, Genève - est paru en janvier 1953 sur le Decca LXT 2760 et en avril 1953 sur le London LL 696. Voici donc...
Joyeuse Marche, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, octobre 1952 (03:51:700)
que je vous offre, vous pouvez l'obtenir en...
_______________________CLIQUANT_ICI___________________________
(9 MB, LXT 2760, ARL 1425-1B -> WAV -> léger DeClick -> FLAC)
Disponibilité actuelle (septembre 2009) sur CD: chez Decca Australie dans sa série Éloquence, CD 480 0082, voir par exemple http://www.buywell.com/cgi-bin/buywellic2/efly.html?mv_arg=13179 (avec la symphonie No. 3, Le Rouet d'Omphale et la Danse macabre de Camille Saint-Saëns, ainsi qu'Espana d'Emmanuel Chabrier), ainsi que chez Naxos Classical Archives, CD 9.80438, voir http://www.naxos.com/catalogue/item.asp?item_code=9.80438 (couplée avec la Danse macabre et Le rouet d'Omphale de Camille Saint-Saens, Espana d'Emmanuel Chabrier, la Pavane pour une infante defunte et l'Alborada del gracioso de Maurice Ravel et le Prélude à l'après-midi d'un faune de Claude Debussy), disponible seulement en téléchargement.
* Espana, rhapsodie pour orchestre
Voici ce qu'écrivait Ernest Ansermet sur cette oeuvre en 1910, dans la notice pour un concert dirigé par Francesco de Lacerda (Kursaal de Montreux, 28 avril 1910):
"[...] Espana est une oeuvre très caractéristique de la première génération des musiciens français modernes, de cette génération trop nouvellement arrivée au concert pour avoir acquis le sens sûr de la symphonie, mais qui mêlait déjà des recherches de sonorités et parfois d'harmonie au goût toujours français du pittoresque musical et à l'abondante polyphonie apprise chez Wagner. A sa première exécution, en 1883, aux concerts Lamoureux, qui marquait d'ailleurs une des premières manifestations de la "nouvelle école française", elle suscita un enthousiasme qui n'a guère diminué.
Elle reste une des meilleures oeuvres de Chabrier, plus caractéristique que les drames Gwendoline et Briséis du génie propre de l'auteur de la 'Pastorale des cochons roses', de la 'Villanelle des petits canards' et de la 'Ballade des gros dindons'. Chabrier l'a écrite au retour d'un voyage en Espagne, tout imprégné encore des lumières chaudes et crues de cette nature méridionale, de la vie ardente de ses habitants, du rythme sans fin des danses ibériques. La rhapsodie elle-même est emportée tout entière dans la spirale étourdissante d'un rythme ternaire. Mais les mélodies langoureuses ou passionnées, contenues ou éclatantes qui s'y succèdent, y sèment la variété de leurs rythmes propres, de leurs syncopes et de leurs timbres. [...]" Cité d'après l'ouvrage de Jean-Claude Piguet "Ernest Ansermet - Les compositeurs et leurs oeuvres", 1989, page 123.
Cet enregistrement - SAR732-733, Pr: Victor Olof Eng: Arthur Haddy, octobre 1952, Victoria Hall, Genève - est paru en janvier 1953 sur le Decca LXT 2760 et en avril 1953 sur le London LL 696. Voici donc...
Espana, rhapsodie pour orchestre, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, octobre 1952 (06:45:500)
que je vous offre, vous pouvez l'obtenir en...
_______________________CLIQUANT_ICI___________________________
(15 MB, LXT 2760, ARL 1425-1B -> WAV -> léger DeClick -> FLAC)
Disponibilité actuelle (septembre 2009) sur CD: comme pour la Joyeuse Marche, voir ci-dessus.
 LXT 2760
| |
