Mon intention...
FLAC?
RSS, Nouveautés
Chronologie
Histoire MMS...
Contact/Impressum
Vos remarques
PAGES THÈMATIQUES...
PERLES D'ARCHIVES...
ACKERMANN, Otto
ANDRÉ, Maurice
ANDREAE, Hans
ANSERMET, Ernest
APPIA, Edmond
BALSAM, Arthur
BAMBERGER, Carl
M. van den BERG
BERNSTEIN, Joseph
BOESE, Ursula
BOSCHI, Hélène
BOULT, Adrian
BOUR, Ernest
BRÜCKNER-RÜGGEBERG, Wilhelm
BUSCH, Fritz
CARATGÉ, Fernand
CLUYTENS, André
COLBENTSON, Oliver
COLOMBO, Pierre
COURAUD, Marcel
DAHINDEN, Clemens
DESARZENS, Victor
DOBRINDT, Otto
DOUATTE, Roland
ERDMANN, Eduard
EREDE, Alberto
FRICSAY, Ferenc
GERLIN, Ruggero
GEUSER, Heinrich
GIARDINO, Jean
GIEBEL, Agnes
GOEHR, Walter
GOLDSAND, Robert
GOLDSTEIN, Ella
GRAF, Peter-Lukas
HAEFLIGER, Ernst
HAYDN, Symph...
HEILLER, Anton
HUPPERTS, Paul
JANIGRO, Antonio
JAROFF, Serge
JAUQUIER, Charles
JOCHUM, Eugen
JOHANNESEN, Grant
JOUVE, André
KANN, Hannes
KAUFMAN, Louis
KAYSER, Max
KEILBERTH, Joseph
KLEMM, Conrad
KLEMPERER, Otto
KONWITSCHNY, Franz
KRANNHALS, Alexander
KRAUS, Lili
KRIPS, Josef
LEHMANN, Fritz
LEIBOWITZ, René
LONGINOTTI, Paolo
MAAG, Peter
MARSZALEK, Franz
MARTIN, Louis
MEWTON-WOOD, Noel
MORALT, Rudolf
MORBITZER, Egon
MOZART, Symph...
MUELLER-KRAY, Hans
MUENCHINGER, Karl
NADELMANN, Leo
NEEL, Boyd
NEF, Isabelle
NICOLET, Aurèle
ODNOPOSOFF, Ricardo
van OTTERLOO, Willem
PASCAL Quatuor
PELLEG, Frank
PÉPIN, André
PROHASKA, Felix
RAMIN, Günther
RETCHITZKA, Basia
REINHART, Walther
RYBAR, Peter
ROSBAUD, Hans
ROSTAL, Max
SACK, Theodor
SCHERCHEN, Hermann
SCHEY, Hermann
SCHREINER, Alexander
SCHMIDT-ISSERSTEDT, Hans
SCHÜCHTER, Wilhelm
SCHURICHT, Carl
SILVESTRI, Constantin
STADER, Maria
STÄMPFLI, Jakob
STERNBERG, Jonathan
STEUERMANN, Eduard
STICH-RANDALL, Teresa
SUITNER, Otmar
SZENKAR, Eugen
SWAROWSKY, Hans
SWOBODA, Henry
THOMAS, Kurt
TRÖTSCHEL, Elfride
TUSA, Antonio
VAUCHER-CLERC, Germaine
WINTERTHURER SQ
Texte
 


Ludwig van BEETHOVEN, Concerto no 4 en sol majeur pour piano et orchestre, Op. 58, Wilhelm BACKHAUS, Orchestre de la Suisse Romande, Ferenc FRICSAY, 24 mai 1961, Victoria Hall, Genève

Les premières esquisses de ce 4e concerto datent de février 1804, Ludwig van Beethoven en termine la composition en 1806. Il le dédie à l'archiduc Rodolphe d'Autriche, son élève, dédicataire également de son cinquième concerto.

La première audition a lieu en 1807, en privé, au palace du Prince Lobkowitz. L'oeuvre est créée en public le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien, avec au programme, outre cette pièce, les premières auditions de sa cinquième et de sa sixième symphonie, ainsi que de sa fantaisie chorale. Le soliste en était le compositeur lui-même, handicapé par sa surdité partielle. Pour plus de détails sur l'oeuvre, voir par exemple
la page en allemand de Wikipedia.

La partition peut être librement téléchargée
sur la page correspondante de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site musopen.org.

Photo à droite: Page de couverture de la première édition du Concerto par le Bureau des Arts et d'Industrie à Vienne (août 1808).

À noter que ce concerto comporte deux cadences, une vers la fin du premier mouvement, et l'autre vers la fin du dernier mouvement. Beethoven a composé ses propres cadences, de nombreux compositeurs ou interprètes ont écrit leurs cadences, dont par exemple Eugen d'Albert, Hans von Bülow, Ferruccio Busoni, Samuil Feinberg, Leopold Godowsky, Nikolai Medtner, Ignaz Moscheles, Anton Rubinstein, Camille Saint-Saëns, Clara Schumann.
Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page nous retrouvons
Wilhelm BACKHAUS en soliste, accompagné par l'Orchestre de la Suisse Romande placé sous la direction de Ferenc FRICSAY.
J'ignore quelles cadences joue Wilhelm Backhaus, je ne connais pas assez les différentes cadences pour pouvoir les identifier: si quelqu'un devait les reconnaître, ceci m'intéresse pour pouvoir mieux documenter cette page ->
Vos remarques!

Ce concert du 24 mai 1961 fut diffusé en direct - à 20h30 - sur l'émetteur de Sottens (ref.: Journal de Genève, 24.05.1961, page 15).

Un extrait du commentaire de Franz Walter, paru le jour suivant dans le Journal de Genève en page 11:

"[...] Grande soirée assumée autour du nom de Beethoven, par deux maîtres qui avec une égale domination montrent cependant une attitude face à la musique très différente. Alors que Fricsay cherche sans cesse à dégager de chaque épisode le maximum de son potentiel expressif, d'où une mobilité constante du tempo, des chagements d'éclairages et de densités poussés à l'extrême, c'est au contraire par une sorte de rigueur que Backhaus atteint à la grandeur. Répondant au commentaire orchestral moelleux de Fricsay par des sonorités souvent très incisives, Backhaus exposa en revanche avec la plus pénétrante et noble douceur le mouvement lent du concerto en sol No 4, développant le plus émouvant des dialogues. [...] les deux grands artistes furent l'objet d'un triomphe.[...]".

Le concert fut aussi donné le soir précédent - mardi 23 mai 1961 - au Théâtre de Beaulieu dans le cadre du Festival International de Lausanne (ref.: Gazette de Lausanne, 08.04.1961, page 5).

Un extrait du commentaire de Pierre Hugli paru dans la Gazette de Lausanne du 27 mai 1961, en page 6, qui lui est assez réservé, même négatif:

"[...] 'Honorons la mémoire de Beethoven, non par un traditionnalisme accablant, masque pétrifié d'un visage qui fut jadis vivant, mais par le feu de son jeu, même si ce n'est qu'un pâle reflet, comme le scintillement lointain d'une étoile qui possède encore sa lumière propre, qui est jeune et joyeuse de créer'. Cette conception d'Edwin Fischer peut sembler un peu excessive dans le sens de la liberté de l'interprète, mais elle me semble préférable au stérilisant académisme qui sévit de nos jours parmi les jeunes interprètes trop souvent de technique et de fidélité littéraire à la partition. Wilhelm Backhaus est, dans l'histoire de l'interprétation pianistique, l'un des premiers champions de cette actuelle orientation. Certes, il n'est pas question de lis comparer des prodiges de vaine virtuosité comme les Samson François ou autres Richter: mais Backhaus peut de même surprendre par la froideur, l'absence d'émotion, l'intellectualité, la réserve hautaine qu'il observe à l'égard de l'oeuvre.

La manière de phraser dont usa Backhaus dans le Concerto en sol est des plus contestables: le pianiste germano-suisse ne possède aucune délicatesse dans l'attaque, il ne respecte nullement l'apaisement des désinences; la respiration elle-même n'apparaît pas naturelle, ne reposant aucunement sur la structure de la phrase musicale.


Le toucher de Backhaus n'a, en revanche, rien de déplaisant: j'aime la clarté, le cristallin, les scintillements qu'il sait obtenir dans les aigus (au premier mouvement notamment), le velouté tout en demi-teintes du second mouvement. Mais ces effets ne sont apparemment jamais animés par un feu intérieur, et de là à trouver terne, morne, visqueux ce jeu si parait techniquement, mais d'où toute affectivité, tout élément de surprise semblent désespérément - et délibérément - écartés... Les rubatos, eux-mêmes, paraissent plus provenir d'un respect de la tradition que d'une réelle nécessité intérieure, d'une intimité avec la pensée du compositeur. À cette interprétation souvent prosaïque faisait défaut le principal attribut que l'on se doit de rechercher dans toute démarche humaine, artistique ou non: la vie. L'orchestre fut moyen dans l'accompagnement du pianiste. Il manqua de légèreté, de conviction.
[...]"

L'accès à ces données a été possible - je ne le soulignerai jamais assez - grâce à la splendide banque de données "
LE TEMPS - Archives Historiques - Une initiative soutenue par Bibliothèque nationale suisse | Bibliothèque de Genève | Bibliothèque de Lausanne | Fondation de Famille Sandoz | Mirabaud & Cie | PubliGroupe", qui est non seulement très complète, mais en plus libre d'accès. Une générosité à souligner, devenue rare de nos jours.

Peut-être que ce soir précédent - à Lausanne - le soliste et l'orchestre n'étaient pas dans leur meilleure forme? Ni le soliste ni l'orchestre ne jouaient dans leur salle habituelle, tous deux plus habitués à jouer à Genève, dans le Victoria Hall, une salle d'une acoustique nettement meilleure. La salle de Beaulieu n'a par contre jamais été une salle très agréable, tant du point de vue de l'ambiance que de l'acoustique.

Après ces commentaires quelques peu divergeants, à chacun de se faire sa propre opinion en écoutant cette splendide archive de la
Radio Télévision Suisse, enregistrée dans la salle de concert du Victoria Hall!

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Klavierkonzert Nr. 4 in G-dur, Op. 58, Wilhelm Backhaus, Orchestre de la Suisse Romande, Ferenc Fricsay, 24 mai 1961, Victoria Hall, Genève (1. Allegro moderato 17:48, 2. Andante con moto 04:51, 3. Rondo - Vivace 10:19)

que vous pouvez obtenir en...

______________________________CLIQUANT_ICI______________________________

pour un download à partir de mon site.

Radiodiffusion (Archive Radio Télévision Suisse) -> WAV -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

 
Top