Max BRUCH, Concerto pour violon et orchestre No 1 en sol mineur, Op. 26, Egon MORBITZER, Staatskapelle Berlin, Franz KONWITSCHNY, 07.12.1959, Eterna 7 20 107
Il s'agit certainement de l'oeuvre la plus connue de Max BRUCH, composée entre 1864 et 1866, avec diverses révisions dont la dernière date de 1868.
Le compositeur a dédié cette oeuvre au violoniste Joseph Joachim, qui l'avait conseillé pendant la composition de la partie soliste, et c'est bien entendu Joseph Joachim qui a donné la première de la version définitive de cette oeuvre, le 7 janvier 1868 avec Karl Reinthaler comme chef d'orchestre (la première version avait été donnée auparavant en première - le 24 avril 1866 - par Otto von Königslöw au violon sous la direction du compositeur).
"[...] Le premier mouvement, précédé par un Vorspiel (introduction), a un fort caractère rhapsodique. Le mouvement s'ouvre par deux coups de timbales pianissimo. Le thème principal suit présenté par les bois. Le violon solo commence alors à travailler le thème et présente quelques improvisations. Un court trémolo d'orchestre suit le premier véritable solo du violon. Peu de temps après, Bruch introduit un thème secondaire en si bémol majeur. Il s'ensuit un développement relativement court, ce qui amène le sommet du mouvement qui se traduit par un tutti de l'orchestre (Un poco piu vivo). La réexposition conduit à un échange entre le violon solo et l'orchestre, dans lequel le thème est légèrement modifié. L'orchestre mène directement au deuxième mouvement.
L'adagio lyrique est le point central de l'Ĺ“uvre. Le mouvement rempli d'un sentiment intérieur, a la forme d'une romance. Il débute directement par le thème principal chantant et élégiaque. Le violon solo développe une cantilène lyrique avec un accompagnement très léger de l'orchestre. Ici est mise particulièrement en évidence l'invention mélodique de Bruch. Le mouvement tout en restant intérieur augmente lentement d'intensité dominant des idées mélodiques, toujours lyriques et élégiaques. Au milieu du mouvement apparaît une modulation vers la tonalité de sol bémol majeur. Cette modulation entraîne une modification du climat. Par de nouvelles modulations dynamiques, la tonalité arrive finalement à un clair mi bémol majeur. Une dernière fois, le thème principal rêveur est exposé, avant que le poignant mouvement ne se termine lentement.
Le final a un caractère dansant et repose la majeure partie de temps sur la tonalité de sol majeur. L'introduction de l'orchestre expose le thème principal passionné et populaire. L'idée de base rythmique du mouvement est peu à peu développée et brille enfin dans un fortissimo. Le soliste doit affronter ce thème dans un jeu de doubles cordes exigeant. Dans la suite du mouvement, le violon solo joue autour et varie le thème principal. La violon introduit alors un thème secondaire festif et compact. La dernière partie du mouvement est un Presto-Stretta majestueux et virtuose, présenté par l'orchestre et le soliste.[...]" cité d'après cette page en français de Wikipedia.
La partition de ce concerto peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP.
L'interprétation que je vous en propose sur cette page est splendide, avec en soliste un violoniste très bien connu dans le monde musical de Berlin-Est des années d'après-guerre, et jusque vers la fin du siècle passé: Egon MORBITZER, Premier violon de la 'Staatskapelle Berlin' - Berlin-Est - de 1951 jusqu'à son décès, soit pendant 38 ans! Il est accompagné par cet orchestre, le tout sous la direction de Franz KONWITSCHNY.
Photo à gauche: Egon Morbitzer, Konzertmeister der Berliner Staatskapelle, Deutsche Fotothek Dresden (Grossmann) Jan.1966, Aufnahme-Nr.: df_hauptkatalog_0163936, Datensatz-Nr.: obj 70238178, Eigentümer: Deutsche Fotothek, http://www.deutschefotothek.de/obj70238178.html.
Le disque utilisé pour cette restauration - Eterna 7 20 107, photo du recto de la pochette au haut de cette page, à droite - vient de la collection de Harry Schultz (Dortmunder Theatersammlung: pour son adresse électronique voir la page Contact/Impressum), qui l'a numérisé et mis le fichier à ma disposition pour le restaurer: je le remercie chaleureusement pour sa générosité!
Le disque est en bon état, mais comme pour beaucoup de disques Eterna, le pressage et/ou la gravure ne sont pas partout parfaits: j'ai essayé de corriger ces nombreux petits défauts le mieux possible, sans pour autant altérer l'interprétation. Il reste de nombreux courts passages qui "craquent" un peu, mais ceci ne gêne en fait pas trop l'écoute, la prise de son étant excellente.
Comme d'habitude les premier et deuxième mouvements sont joués enchaînés, donc dans un seul fichier. Voici donc...
Max Bruch, Violinkonzert Nr. 1 in g-Moll, Op. 26, Egon Morbitzer, Staatskapelle Berlin, Franz Konwitschny, 07.12.1959, Eterna 7 20 107 (1. Prelude. Allegro moderato (env.07:37), 2. Adagio 16:33, 3. Finale. Allegro energico 06:51)
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Eterna 7 20 107 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair, de nombreuses réparations manuelles -> FLAC
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