|
Ludwig van BEETHOVEN, Symphonie No 3 en mi bémol majeur, Op. 55, Orchestre national de la Radiodiffusion française, Carl SCHURICHT, 14 septembre 1955, Grande Salle du Pavillon, Festival de Montreux
Il n'est certainement pas nécessaire de présenter cette symphonie très connue, le cas échéant voir par exemple la page correspondante de Wikipedia, ou ce site en anglais pour encore plus d'informations.
(Photo à droite: un portrait de Beethoven, peint par Joseph Willibrord Mähler (1778-1860) en 1804 ou 1805, donc comtemporain de la composition de cette symphonie, se trouvant actuellement au Wien Museum, ou Museen der Stadt Wien)
La partition peut être téléchargée sur la page correspondante de l'IMSLP, ou sur cette page du site dlib.indiana.edu.
Je vous en propose une interprétation exceptionelle, l'Orchestre national de la Radiodiffusion française - l'actuel Orchestre national de France - est placé sous la direction de Carl SCHURICHT, un concert du Festival de Montreux, donné le 14 septembre 1955.
Le concert est à l'époque radiodiffusé en direct sur la chaîne nationale française, émetteur ondes moyennes 347 m (ref.: programme publié par le Journal de Genève le 14 septembre 1955 en page 7).
La critique est élogieuse, voici par exemple ce qu'écrit Franz WALTER - le chroniqueur musical suisse romand bien connu, qui a - entre autres nombreuses activités - écrit pour le Journal de Genève de 1948 à 1976, décédé le 29 septembre 1984 - le jour suivant dans sa chronique "Au Festival de Montreux", Journal de Genève du 16 septembre 1955, page 8:
"[...] Un concert Beethoven n'offre plus guère matière à commentaires au critique musical. Sauf pourtant lorsque c'est un Schuricht qui tient la baguette. Cet homme a l'art, en effet, de découvrir des aspects toujours nouveaux à une partition, si connue soit-elle, et d'en éclairer quantité de recoins de lumières inattendues. Et c'est véritablement merveille de suivre l'imagination toujours en éveil de cet artiste, recréer ainsi à chaque fois une oeuvre, et nous inviter à la redécouvrir avec lui. Une découverte qui n'a d'ailleurs jamais rien de problématique, mais semble toujours l'évidence même, tant il y a de logique et de clarté dans ses intentions. À ce point de vue, je connais peu de geste de chef qui ait par lui-même un caractère aussi explicite, un geste qui est en outre toujours une suggestion ou une invite, jamais un ordre; une invite pressante parfois, mais qui n'a jamais ce caractère impérieux ou autoritaire par lequel tant de chefs croient devoir affirmer leur autorité. D'où cette adhésion si complète qu'il obtient toujours tant des exécutants que des auditeurs. Ainsi de cette Héroïque dépouillée de tout pathos dont il dégagea essentiellement le caractère triomphant, par des temps très alertes et par une joyeuse et constante effervescence. Il n'est jusqu'à la Marche funèbre qu'il trouva à parer d'une atmosphère de douce résignation, ajoutant encore à son interprétation - l'une des plus belles de cette page dont j'aie le souvenir - l'aspect, véritablement, d'un témoignage. Au reste le jeune septagénaire semble avoir sumonté magnifiquement les récents aléas de sa santé, et s'affirme plus épris de vie que jamais [...]"
L'accès à ces données a été possible grâce à la splendide banque de données "LE TEMPS - Archives Historiques - Une initiative soutenue par Bibliothèque nationale suisse | Bibliothèque de Genève | Bibliothèque de Lausanne | Fondation de Famille Sandoz | Mirabaud & Cie | PubliGroupe", qui est non seulement très complète, mais en plus libre d'accès. Une générosité à souligner, devenue rare de nos jours.
La deuxième oeuvre au programme était le 1er Concerto pour piano op. 15 de Beethoven, avec l'extraordinaire Wilhelm KEMPFF en soliste.
La prise de son est de très bonne qualité pour l'époque, l'enregistrement a de temps en temps quelques faiblesses techniques, mais l'interprétation est tellement superbe!
Cette superbe archive radiophonique n'est - à ma connaissance - jamais parue sur CD, très probablement parce que plusieurs autres enregistrements - dont deux avec ce même orchestre de la RDF - sont parus sur des CDs - plus ou moins autorisés... Berliner Philarmoniker 1941, SWR-RSO Stuttgart 19.02.1952, Orchestre National de la RDF 05.02.1955, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris décembre 1957, Wiener Philarmoniker 23.08.1961, Orchestre National de la RDF 14.05.1963, Berliner Philarmoniker 08.10.1964, liste compulsée d'après cette page du site dédié à Carl Schuricht. Pour ceux qui aiment faire les comparaisons, il y a donc suffisamment de choix, voir la page citée auparavant pour plus de détails sur les CDs en question, en cherchant après 'Beethoven:sym.3'.
Voici donc...
Ludwig van Beethoven, Symphonie Nr. 3 in Es-Dur, Op. 55, Orchestre national de la Radiodiffusion française, Carl Schuricht, 14 septembre 1955, Grande Salle du Pavillon, Festival de Montreux (1. Allegro con brio 14:23, 2. Marcia funebre (Adagio assai) 16:14, 3. Scherzo (Allegro vivace) 05:41, 4. Finale: Allegro molto - Poco Andante - Presto 10:53)
que vous pouvez obtenir en...
______________________________CLIQUANT_ICI______________________________
pour un download sur mon site, ou en...
______________________________CLIQUANT_ICI______________________________
pour un download sur Filefactory.
Radiodiffusion -> WAV -> FLAC
4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
| |