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Texte
 


Joseph HAYDN, Missa in Angustijs en ré mineur, Hob XXII:11, Teresa STICH-RANDALL, soprano, Mona PAULEE, alto, Rudolf SCHOCK, ténor, Gottlob FRICK, basse, Choeurs de musique sacrée du Conservatoire de Vienne, Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, Jonathan STERNBERG, Club Français du Disque CFD-1, P 1953

Joseph Haydn compose sa 11e messe - plus connue sous le nom 'Missa in Angustiis', soit «Messe pour les temps difficiles» ou «pour les temps d'angoisse», aussi surnommée «Lord Nelson mass», un surnom toutefois apocryphe - en 1798, au moment où l'Autriche est en guerre de coalition contre Napoléon.
Le manuscrit autographe est daté du 31 août 1798, Eisenstadt, et est conservé à Vienne. La première audition de l'oeuvre a lieu le 23 septembre 1798 dans l'église paroissiale Saint Martin de la ville d'Eisenstadt.

L'origine, la signification du nom 'Missa in Angustiis' n'est pas claire: dans la partition autographe la messe est simplement intitulée 'Missa'.
"[...] Pourtant, la description du premier catalogue des oeuvres de Haydn, dit Entwurf-Katalog, indique les mots Missa in Angustijs (avec l’orthographe alors courant). L’expression, rare, peut se traduire par «Messe dans l’angoisse», ou «dans les temps d’angoisse» (ou «dans la rigueur»). L’expression «in angustijs» peut signifier «composée en peu de temps» (une cinquantaine de jours); à moins qu’il ne s’agisse d’une allusion à l’effectif restreint (sans bois ni cors, pour l'original), dû aux soucis d’économie du prince Nicolas II Esterhazy, le nouvel employeur de Haydn à cette époque. [...]" une citation extraite de
cette page en français de Wikipedia.

La description suivante est extraite de l'excellente brochure jointe au disque 'Club Français du Disque CFD-1' (photo de la pochette à gauche): ce texte reproduit donc l'état des connaissances du début des années 1950, lors de l'enregistrement de cette version de la Missa in angustiis de Haydn. L'auteur du texte n'est pas indiqué, il se base sur les connaissances acquises par H.C. ROBBINS. C'est même fort probable que H.C. Robbins soit l'auteur de la version originale anglaise de ce texte, étant donné qu'à cette époque Jonathan Sternberg travaillait les oeuvres de Haydn en étroite collaboration avec lui.

"[...] On aimerait croire que des compositions telles que les symphonies de Londres et de Salomon, et la Messe de Nelson, nous sont parvenues dans les partitions correspondant d'assez près aux intentions du Maître. Mais de récentes recherches prouvent qu'il n'en est rien. Même la symphonie La Surprise (No 94, en sol majeur), n'a jamais été imprimée avec tous les détails que comporte le manuscrit.
Le cas de la Messe de Nelson est plus extraordinaire encore. En effet, la première édition imprimée, celle qui fut publiée par Breitkopf et Haertel du vivant de Haydn représente une version entièrement différente de l'original: au lieu des parties primitives de trompettes, timbales, cordes et orgue concertant, l'édition Breitkopf introduit une flûte, deux hautbois, deux bassons, et une troisième partie de trompette parfaitement étrangère à celle que Haydn avait explicitement indiquée dans son manuscrit autographe.
De plus, et mieux - ou pire encore - les parties de trompette et de timbale furent entièrement «révisées» et «simplifiées», en particulier les passages aigus du registre des clarini (trompettes hautes) furent écrits ou supprimés.

Beaucoup de ces altérations, totalement dépourvues de sens, ne font que détruire l'équilibre orchestral si soigneusement établi par Haydn. Certains passages départis aux quatre solistes, par exemple à la fin du Gloria, sont, dans la version Breitkopf, dévolus au choeur; des parties de trompettes et de timbales sont ajoutées. Dans le même passage, le roulement de timbales qui doit être long et soutenu est abrégé de plusieurs mesures dans l'édition de Leipzig.

Dans le Sanctus, par «compensation», on a cru bon d'ajouter deux mesures. La ligne de chant fut également modifiée, et les indications originales qui la rendent dynamique, effacées.

Pour l'enregistrement du «Club français du disque», le musicographe H.C. Robbins Landon est allé plus loin qu'il ne le fit pour le premier en date, celui de la «Haydn Society of Boston», réalisé en 1949. Le temps, en effet, avait manqué pour corriger toutes les fautes de l'édition Breitkopf, particulièrement celles qui portaient sur les parties de trompettes et de timbales. En revanche, pour cette exécution-ci, M. Landon a pu utiliser et comparer et le manuscrit autographe de Haydn, et le matériel d'orchestre authentique de Johann Elssler. Ces deux documents nous ont confirmé dans chaque cas que les altérations relevées sur les partitions falsifiées n'étaient jamais sorties de la plume du compositeur.
Ajoutons qu'il existe une correspondance entre Haydn et la maison de Leipzig, grâce à laquelle, il apparaît sans l'ombre d'un doute, que le compositeur n'est en rien responsable de la «révision» qui doit, selon toute probabilité être attribuée à un certain Müller engagé par l'éditeur allemand pour effectuer des travaux de ce genre (l'arrangement que fit Mozart du Messie de Händel fut, de même, corrigé par Müller; et nombre des insignifiantes adaptations attribuées jusqu'ici à Mozart pourraient faire, pareillement, l'objet d'une «recherche de paternité»).

Enfin, pour notre enregistrement, l'organiste a disposé de la partition authentique trouvée dans le matériel Elssler.

ANALYSE.
A coup sûr, la plus dramatique et la plus puissante des douze messes existantes, la messe en ré mineur provoque et maintient en chacune de ses parties, une tension affective immédiatement et pleinement ressentie, et, quelquefois, comme dans le Kyrie, dans la fin du Credo et la conclusion du Bénédictus, l'effet en est véritablement brillant.
Jamais, excepté dans la Création, complétée précisément en l'année 1798, Haydn n'avait atteint à cette intensité émotionnelle sans fléchissement de la Nelson Mass. Aucune des parties de cette «symphonie liturgique» ne descend non plus, au-dessous d'une perfection artistique absolument unique marquée dès les premières mesures du Kyrie. C'est là l'une des rares pièces de Haydn qui respirent ce génie simple, si fréquent dans les dernières compositions de Mozart, et dont l'évidence coupe le souffle. L'instance, l'émotion, cette houle profonde qui soulève les mouvements lents, sont tout d'un apparat sévère tendu à l'extrême.

Le manuscrit original proposait d'utiliser seulement deux clarini (trompettes hautes), mais quand Haydn fut certain de pouvoir s'en procurer une troisième, il en marqua la place sur le manuscrit: dans le Kyrie et dans le Bénédictus. La partie de troisième trompette, selon Elssler, correspond à l'autographe, les cuivres supplémentaires ne servant qu'à renforcer ces deux mouvements en ré mineur. Ceci prend tout son sens quand on considère les tons comparés des différentes parties de l'oeuvre.

La partition de la messe est unique en ceci que les bois en sont totalement absents. Et l'emploi des seuls cuivres, aigus et perçants, opposés aux accords de l'orgue longuement tenus et aux montées des cordes, comme dans le Kyrie, constitue un trait de génie.

On peut donc affirmer que ce disque offre la première exécution de l'oeuvre selon l'original depuis la publication faite du vivant de Haydn.

KYRIE, Ré mineur.
Le farouche et menaçant Kyrie procède selon une forme rythmique, explosive due aux trompettes et aux timbales qui, pareilles à des personnages hiératiques et secrets, traversent de part en part ce passage, pour revenir en leur donnant plein sens, dans les moments culminants de la messe (le Crucifixus, la fin du Benedictus). Le Kyrie est traité en forme tripartite, très proche de celle de la sonate: après une modulation au ton relatif majeur, le soprano solo annonce comment s'articulera le second sujet (Christe Eleison), tandis que le milieu du mouvement est développé sur la base d'un fragment mélodico-rythmique déjà apparu tout au début de l'exposition. La Récapitulation est variée par la venue du soprano solo qui, tel l'ange de la mort, prend son essor et survole le choeur.

GLORIA
Ré majeur 1. - Le Gloria comporte trois parties: l'allégro du début (Gloria in excelsis Deo) est ponctué de soudains contrastes entre le soprano solo et l'ensemble du choeur et de l'orchestre tandis que le Et in terra pax marque une pédale soutenue, le ténor et la basse se recouvrant à tour de rôle par imitation.
Si bémol majeur. 2. - La seconde partie, Qui tollis, est un majestueux mouvement lent pour basse solo, dans lequel le choeur fait incursion, sotto vocce, avec les mots: Deprecationem Nostram. Le suscipe est soudainement donné au soprano solo, silencieux jusque-là, et sa vigueur harmonieuse jette comme un rayon de lumière sur la trame sombrement colorée. Dans cette partie, l'orgue, utilisé comme instrument solo, mène la mélodie en un fil fragile tout autour des cordes palpitantes.
Ré majeur. 3. - La troisième et dernière partie, Quoniam tu solus Sanctus, commence comme si elle devait être une répétition littérale du Gloria proprement dit. Mais après quelques mesures, Haydn passe, par une demi-cadence, à une énorme double fugue sur les mots In Gloria Dei Patris. Ceci le fait revenir pour l'Amen, à la pédale soutenue d'abord employée dans le Et in terra pax, mais avec un long roulement de timbale auquel se superpose la seconde profération.

CREDO.
Ré majeur. 1. - De même, le Credo est traité en trois parties dont la première, un allegro «alla breve», utilise une ancienne mélodie chorale, dans un magnifique canon serré, à la quinte, entre soprano-ténor et alto-basse, avec un espace d'une mesure.
Sol majeur. 2. - La seconde partie, Et Incarnatus, est un mouvement rhapsodique lent, radieux hymne à la Vierge, que les violons circonscrivent et pénètrent de délicates broderies. Au Crucifixus, la musique se tord en une série de progressions chromatiques entrelacées jusqu'à former une vaste tapisserie tonale, teintée par le rythme doux des trompettes et des timbales domptées.
Si mineur à Ré majeur. 3. - La troisième partie, nouveau mouvement vif, commence par le texte en si mineur du Et resurrexit qui passe à ré majeur, accompagnée par les sonorités des cuivres, tandis que les timbales proclament le Jugement (Judicare). La partie dogmatique de la Foi est, comme presque invariablement dans les dernières messes de Haydn, chantée à l'unisson, les cordes survolant le tout en doubles croches.
Un soudain soupir introduit à l'angélique Et vitam venturi du solo soprano, saisi par le choeur et l'orchestre, et répété avec une vigueur et un emportement incroyables par les trompettes qui crient leurs acclamations en accords syncopés extatiques.

SANCTUS Ré majeur.
Le Sanctus est amené par deux phrases qui s'élèvent du piano le plus doux à un mezzo-forte, ponctué par les cuivres, les timbales et l'orgue, pour s'assagir à nouveau en piano. Le pleni sunt coeli et terra repose sur une triade progressive ascendante et descendante, tandis que le Hosanna emploie la répétition entre les différentes parties du choeur.

BENEDICTUS Ré mineur.
Dans le Bénédictus, le ton de ré mineur nous ramène à l'atmosphère tonale du début du Kyrie. Ici, les quatre solistes jouent un rôle capital, en alternance avec le choeur. Comme le Kyrie, ce mouvement indiqué allegretto, est d'une forme ternaire, mais la modulation au relatif majeur sert seulement à introduire assez tôt le matériau musical dans le nouveau ton.
A la fin de la récapitulation, la musique plonge en si bémol majeur et les trompettes et les timbales jettent les cris d'une bataille herculéenne semblables à ceux de la fin du Credo.
Là réside, sans aucun doute, la plus grande invention de toute l'oeuvre de Haydn. Songeant que les nuages menaçants du Kyrie amassés en cohortes furieuses s'avancent dans le tonnerre de l'orgue qui traverse le choeur et l'orchestre, on croit voir par delà les portes du ciel, démantelées comme pour le révéler enfin dans une inspiration terrible, le Tout-Puissant rendant le jugement sur la terre ravagée.

AGNUS DEI Sol majeur, DONA NOBIS PACEM Ré majeur.
Un autre mouvement, lent et chaud, qui ressortit au récitatif, forme l'Agnus, et le brillant Dona Nobis Pacem termine la messe dans une vague de gloire baroque en ré majeur
. [...]"

La partition peut être téléchargée
sur cette page de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site cpdl (Choral Public Domain Library).

Je n'ai pas pu dater exactement l'enregistrement que je vous présente sur cette page. Sa première parution est annoncée par exemple dans la revue "The Gramophone" de janvier 1954, en page 277, rubrique "Letter from France by Igor B.Maslowski", cet enregistrement inaugurant le nouveau label 'Club Français du Disque', fondé en juin 1953 (d'après
cette page de Wikipedia) et issu du 'Club français du livre', lui-même fondé en 1946:

"[...] Forty-fourth newcomer in the LP field: the powerful Club Français du Livre (now also 'du Disque') with three discs a month, for their 200'000 members only - a strong competition on the market. The first release includes a new version of Haydn's Lord Nelson Mass, also under Sternberg, but with differents soloists and 400-odd variations in the score. The new recording sounds subtler, less triumphant, more sacred than the Nixa one [...]"

L'enregistrement paru chez Nixa mentionné dans ce court texte est celui paru en 1950 déjà sur le disque HLP 2004, sous la direction de Jonathan Sternberg et avec les superbes voix de Lisa della Casa, Elisabeth Höngen, Horst Taubmann, Georges London et l'Orchestre Symphonique de Vienne, et qui fut retiré du commerce à la parution de ce nouvel enregistrement. Après avoir lu le texte de la brochure joint au disque - partiellement cité plus haut - on comprend très bien que Jonathan Sternberg ait tenu à refaire un enregistrement de cette messe, seulement quelques années après son premier enregistrement.

La distribution de ce second enregistrement est également superbe:
Teresa STICH-RANDALL, soprano, Mona PAULEE, alto, Rudolf SCHOCK, ténor, Gottlob FRICK, basse. Ces solistes sont accompagnés par le Choeur de musique sacrée du Conservatoire de Vienne et le Wiener StaatsOpernnorchester, le tout sous la direction de Jonathan STERNBERG. L'enregistrement paraît donc pour la première fois sur ce disque Club Français du Disque CFD-1, dans le deuxième semestre de l'an 1953.

La restauration de ce disque m'a certes donné pas mal de travail, mais c'est une des restaurations qui m'a aussi donné le plus de joie, tellement cette interprétation est splendide!

Et je ne peux pas m'empécher de remarquer qu'une "restauration" de cet enregistrement en vente (uniquement en téléchargement) sur plusieurs plateformes est une vraie honte, la restauration en est tellement mauvaise que l'enregistrement est totalement massacré. On a l'impression qu'il a été mariné dans du vinaigre concentré, le son étant tellement aigre, pauvre en basses, manquant de velouté. Je préfère ne pas nommer le label en question, un label assez obscur n'ayant, apparamment, pas d'autre but que de faire de l'argent au détriment de la musique.

Ce n'est pas pour me passer la brosse à reluire, mais ma restauration est très nettement meilleure, et en plus ne vous coûte rien!

Voic donc...

Joseph Haydn, Missa in Angustijs (Messe in der Bedrängnis) in d-moll, Hob XXII:11, Teresa Stich-Randall (S), Mona Paulee (A), Rudolf Schock (T), Gottlob Frick (B), Chor vom Konservatorium Wien, Wiener StaatsOpernnorchester, Jonathan Sternberg, Club Français du Disque CFD-1, P 1953

(I) 01. Kyrie 05:28
(II) 02. Gloria: Gloria in excelsis Deo 03:24, 03. Gloria: Qui tollis peccata mundi 04:40, 04. Gloria: Quoniam tu solus sanctus 02:37
(III) 05. Credo: Credo in unum Deum 01:50, 06. Credo: Et incarnatus est 04:43, 07. Credo: Et resurrexit 04:30
(IV) 08. Sanctus 01:56
(V) 09. Benedictus 06:37
(VI) 10. Agnus Dei: Agnus Dei 03:30, 11. Agnus Dei: Dona nobis pacem 02:39

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...

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pour un download sur mon site, ou en...

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