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Johann Sebastian BACH, Sonate en sol mineur pour flûte (ou violon) et clavecin, BWV 1020, Fernand CARATGÉ, flûte, Ruggero GERLIN, clavecin, Le Chant du Monde LDX-A-8172, XFE-676
Cette sonate ne porte pas l'indication d'instrument imposé: elle convient à la flûte ou au violon. Dans la brochure de l'album José Bruyr écrit:
"[...] Schmieder la considère comme ein Jugendwerk, une oeuvre de jeunesse, tandis que pour d'autres musicographes elle ne serait pas de J.-S. Bach. L'indication Sonata del Sig. Bach portée par le manuscrit n'étant pas de sa main. Cependant il est deux petits faits qui permettent de la lui attribuer: sa parenté évidente avec la Sonate en Mi bémol et, de façon plus précise encore, la ressemblance de son Adagio avec le mouvement lent du Concerto en Ré mineur pour deux violons.[...]"
Nicholas Anderson écrit dans ses notes:
"[...] L’égale importance de la flûte et du clavecin obligé et les procédés d’écriture galants, notamment dans les mouvements vifs, évoquent non seulement la Sonate en mi bémol (BWV 1031), qui pourrait bien avoir servi de modèle, mais aussi les sonates pour flûte de Quantz et d’autres compositeurs berlinois. Stylistiquement, c’est des trois sonates «douteuses» celle qui rappelle le moins Bach, et on s’accorde actuellement à penser que l’auteur en serait plutôt C. P. E. Bach. L’un des trois manuscrits survivants est de sa main, tandis que les deux autres font simplement figurer le nom de «Bach» sur la première page. L’instrumentation de la Sonate en sol mineur soulève également des questions. Les sources indiquent «violon et clavecin», mais l’absence de doubles cordes a conduit certains musiciens à y voir une oeuvre pour flûte. Le hautbois constitue cependant un candidat tout aussi plausible au regard de la tonalité, de l’ambitus, et d’apparentes similarités entre cette pièce et une authentique sonate pour hautbois de C. P. E. Bach en sol mineur (H566 / Wq135). [...]" citation extraite des notes rédigées en 2002 par Nicholas Anderson pour Hyperion, dans une traduction de Josée Bégaud.
On retrouve cette sonate de ce fait également classée dans le répertoire de Carl Philipp Emanuel Bach sous la désignation H 524.5: la partition peut être librement téléchargée sur la page correspondante de l'IMSLP, toutefois dans la version pour violon.
Mais qu'importe la paternité incertaine de l'oeuvre, l'interprétation reste inchangée, superbe, avec Fernand CARATGÉ à la flûte et Ruggero GERLIN au clavecin, un enregistrement du début de la deuxième face du deuxième disque de l'album Le Chant du Monde LDX-A-8171/8172 (avec ensuite les Sonates BWV 1032 et BWV 1013). Cet album est paru au plus tard en 1957 (le dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France ne donne pas l'année exacte de parution, on retrouve toutefois cet album mentionné dans plusieurs revues parue en 1957, par exemple dans "Le Guide du concert et du disque" ainsi que dans "Europe: revue littéraire mensuelle" et "Journal Des Instituteurs Et Des Institutrices").
Voici donc...
Johann Sebastian Bach, Sonate in g-moll fuer Floete (oder Violine) und Cembalo, BWV 1020, Fernand Caratgé, flûte, Ruggero Gerlin, clavecin, Le Chant du Monde LDX-A-8172, XFE-676 (1. (Allegro) 04:02, 2. Adagio 02:22, 3. Allegro 03:39)
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