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Texte
 


Michel Richard DELALANDE, De Profundis (Psaume 129), S 23, Friederike SAILER, Liselotte KIEFER (S), Bernhard MICHELIS, Naan POELD (T), Robert TITZE (B), CHOEURS DE RADIO STUTTGART et ORCHESTRE PRO MUSICA DE STUTTGART, Marcel COURAUD, Pathé VOX PL 9040, 1955

Dans cette oeuvre DELALANDE (1) met en musique le psaume 130 (129 dans la numérotation grecque), qui est souvent nommé par ses premiers mots en latin "De profundis". C'est le sixième psaume pénitentiel. Dans la tradition de l'Église catholique romaine, il fait partie des prières pour les morts: il est récité lors de l'enterrement. Il fait aussi partie des quinze cantiques des montées (cantiques des degrés).

(1) Jusque dans les années 1960 son nom était généralement écrit "de Lalande".

Le texte descriptif suivant est extrait du verso de la pochette du disque (l'auteur du texte n'est pas indiqué):

"[...] La partie capitale de l'oeuvre de LALANDE est constituée par ses grands motets. Ce sont ces motets qui impressionnèrent tellement HAENDEL et peut-être même l'influencèrent. LALANDE sut adapter le motet concertant italien au goût français, avec une grande originalité. Toutefois, sa première manière est nettement inspirée des Oeuvres sacrées de LULLI. Le motet de l'école italienne, tel qu'il fleurissait au début du XVIIe siècle, était caractérisé par l'accompagnement instrumental, comme dans les Oeuvres de VIADANA et BANCHIERI, et par un découpage en solos, ensembles et choeurs les apparentant à la musique vocale profane; la part faite à la déclamation y prenait de l'importance et l'on s'efforçait d'accorder le plus justement possible texte et musique. LALANDE, avec un sens dramatique inné, sut utiliser ces techniques pour rehausser le pathétique et les éléments mystiques de la liturgie.

De tous ses motets, le De Profundis et le Te Deum sont considérés comme les plus beaux. Ils sont si travaillés qu'on les appelle quelquefois cantates, plutôt que motets. Le De Profundis est tiré du Psaume 129 et comprend en plus deux versets de l' «Introït» et du «Graduel» de la messe de Requiem, ce qui explique qu'on le chante à l'Office des morts. On ne peut dire quand il fut composé, puisque tous les motets de LALANDE furent publiés ensemble après la mort du compositeur. On admet que les oeuvres les plus parfaites de forme, comme le De Profundis, doivent être placées parmi les compositions de la maturité.

L'oeuvre commence par une introduction grave et méditative jouée par les cordes. Le baryton solo expose le premier verset du psaume, qui est repris par le choeur. C'est un exemple typique de la technique de LALANDE que l'alternance de puissantes explosions chorales avec les faibles et presque timides chants en écho des deux sopranos sur le mot «exaudi». Le second verset, «Fiant aures tua», débute par une courte fugue des cordes seules. Il est ensuite attaqué, puis développé, par l'ensemble des solistes. «Si iniquitates observaveris» se présente sous la forme d'un bref aria pour baryton solo accompagné par l'orgue. Il y a comme une émouvante légèreté (on est tenté de dire: de la gaité) dans le «Quia apud te propitiatio» pour orgue, cordes et l'ensemble des solistes.

Le verset suivant, «Sustinuit anima mea», est un récitatif suivi d'un trio. Le récitatif est en réalité un aria pour soprano, hautbois et basse continue. Il conduit à un trio basé sur les mêmes éléments. Une formule semblable est employée pour le «A custodia matutina» qui est d'abord un aria pour ténor et se poursuit sous forme d'un dialogue entre le choeur et les sopranos solos. Dans le «Quia apud Dominum», LALANDE introduit une flûte obligée avec le ténor solo. Le psaume se termine dans un puissant déploiement du choeur, d'une grande complexité contrapuntique. Les différentes voix solos s'y entrelacent avec beaucoup de clarté.

A la fin de ce choeur se produit un brusque effet de contraste, lorsque les voix s'arrêtent soudain et que, sans transition ni interruption, les cordes jouent une grave et sombre introduction pour le «Requiem aeternam». La musique reprend ici les premières mesures du motet, mais sous des couleurs plus sombres et avec beaucoup plus d'intensité. Le choeur fait doucement son entrée, on ne le distingue tout d'abord presque pas des cordes. L'impression de puissance qui se dégage progressivement de ces pages magnifiques leur donne une portée et une ampleur qu'on ne peut trouver que dans les oeuvres chorales les mieux écrites.

Le De Profundis se termine par une fugue brève et rapide du choeur sur les mots «et lux perpetua luceat eis».

Ce motet possède au plus haut degré la dignité rayonnante propre à l'art de LALANDE. En dehors même de sa portée historique, il mérite par ses qualités intrinsèques d'être placé sur le même plan que les précieuses cantates de BACH et l'oeuvre liturgique de VIVALDI
.[...]"

La partition peut être téléchargée librement sur la page correspondante de l'IMSLP, ainsi que sur la page correspondante de cpdl.org.

 Dans l'enregistrement que je vous propose ici, les solistes vocaux sont les sopranos
Friederike SAILER (20.02.1920-Juin 1994) et Liselotte KIEFER, les ténors Bernhard MICHELIS et Naan POELD et le baryton Robert TITZE (1905-07.10.1971). Ils ont accompagnés par le Choeur de Radio Stuttgart et l'Orchestre Pro Musica de Stuttgart, Marcel COURAUD dirige le tout.

Pour les solistes
Liselotte KIEFER (S), Bernhard MICHELIS et Naan POELD (T) je n'ai presque aucunes données biographiques: si quelqu'un peut me donner des informations sur ces artistes, cela m'intéresse beaucoup -> Vos remarques!

En ce qui concerne ce "Choeur de Radio Stuttgart", il est nommé "Chor des Sueddeutschen Rundfunks" sur le disque de l'édition VOX allemande parue chez Orbis (CX 10570): il s'agit donc du "Kammerchor von Radio Stuttgart", fondé juste après la fin de la guerre, en 1946 dans le secteur américain de Stuttgart. Ce choeur a ensuite changé plusieurs fois de nom: "Kammerchor von Radio Stuttgart" à sa fondation, dès 1949 "Chor des Süddeutschen Rundfunks", à partir de 1959 "Südfunk-Chor", dès 1992 "Südfunk-Chor Stuttgart", et enfin le nom actuel "
SWR Vokalensemble Stuttgart" lors de la fusion des radios "Süddeutscher Rundfunk" et "Südwestfunk" en 1998.

Pour l'orchestre - "Orchestre Pro Musica de Stuttgart" - il n'est par contre pas clair, s'il pourrait d'agir d'une 'pré-formation' de
l'orchestre qui porte aujourd'hui ce nom étant donné que dans les années 1952 à 1960 cet orchestre portait un autre nom - "Andreae-Orchester", nommé d'après l'église Andreae de Bad Cannstatt. À partir de 1965 cet orchestre prend le nom de "Pro Musica Bad Cannstatt", puis vers 1971 son nom actuel. L'orchestre "Pro Musica" de Stuttgart de cet enregistrement - que l'on retrouve dans de nombreux autres enregistrements de cette époque, avec divers chefs renommés - pourrait toutefois aussi avoir été formé pour l'occasion, peut-être avec des musiciens de l'Orchestre de la Radio de Stuttgart?

L'enregistrement a été publié pour la première fois sur le disque Pathé Vox PL 9040: ce disque est mentionné dans le 3e supplément du WERM janvier 1953 - décembre 1955, la banque de données de la Bibliothèque Nationale de France indique 1955 comme année de parution. "1955 Vox Productions Inc. N Y 19, N Y" est d'ailleurs imprimé en tout petit dans le coin inférieur droit du verso de la pochette. L'enregistrement est également paru en Allemagne sur VOX/VOBIS CX 10570.

Il s'agissait du deuxième enregistrement du De Profundis de Delalande, le premier ayant été fait à l'époque du 78 tours sous la direction de Louis Martini (Pat-PDT 139/143).

Le texte du De Profundis et sa traduction (selon le verso de la pochette du disque):

1. De profundis clamavi ad te, Domine; Domine exaudi vocem meam.
Des profondeurs j'ai clamé vers toi, Seigneur; Seigneur écoute ma voix.

2. Fiant aures tuae intendentes in vocem deprecs tionis meae.
Que tes oreilles deviennent attentives à la voix de ma supplication.

3. Si iniquitates observaveris, Domine, Domine quis sustinebit?
Si tu scrutes nos iniquités, Seigneur, Seigneur qui tiendra?

4. Quia apud te propitiatio est, et propter legem tuam sustinui te, Domine.
C'est parce que la clémence est auprès de toi, à cause de toi que j'ai attendu, Seigneur.

5. Sustinuit anima mea in verbo eius; speravit anima mea in Domino.
Mon âme a attendu à cause de sa parole; mon âme a espéré dans le Seigneur.

6. A custodia matutina usque ad noctem speret Israel in Domino.
Depuis la relève de la garde du matin jusqu'à la nuit, qu'Israël espère dans le Seigneur

7. Quia apud Dominum misericordia et copiosa apud eum redemptio.
Parce qu'auprès du Seigneur est la miséricorde, et abondante auprès de lui le rachat

8. Et ipse redimet Israel ex omnibus iniquitatibus eius.
Et c'est lui-même qui rachètera Israël, de toutes ses iniquités.

9. Requiem eternam dona eis, Domine.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur.

10. Et lux perpetua luceat eis.
Et que la lumière sans fin luise pour eux.

Les parties 5 et 6, ainsi que les parties 7, 8 et 9 sont jouées enchaînées.

Pour cette restauration j'ai utilisé un superbe exemplaire du Pathé VOX PL 9040, deux petites réparations ont été faites avec l'édition allemande VOX/VOBIS CX 10570.

Voici donc...

Michel Richard Delalande, De Profundis (Psaume 129), S 23, Friederike Sailer, Liselotte Kiefer (S), Bernhard Michelis, Naan Poeld (T), Robert Titze (B), Choeurs de Radio Stuttgart et Orchestre Pro Musica de Stuttgart, Marcel Couraud, Pathé Vox PL 9040, 1955

1. Introduction, De Profundis (B, Choeur) 09:25, 2. Fiant aures tuae (S1, S2, T1, T2) 02:01, 3. Si iniquitates observaveris (B) 03:17, 4. Quia apud te propitiatio (S, T, B) 02:29, 5. Sustinuit anima mea (S, Choeur), 6. A custodia matutina (T, Choeur) 09:31, 7. Quia apud dominum (T), 8. Et ipse redimet Israel (Choeur), 9. Requiem eternam (Choeur) 13:03, 10. Et lux perpetua (Choeur) 01:36

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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

 
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