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Jean Sébastien Bach, "Nach dir, Herr, verlanget mich" (Vers toi, Éternel, j’élève mon âme), Cantate BWV 150, pour solistes, choeur et orchestre, Friederike Sailer, soprano, Hanne Muench, contralto, Nikolaus Paid (Pold?), ténor, Robert Titze, basse, Walter Biller, violoncelle, Hermann Werdermann, clavecin, Ensemble Vocal et Instrumental de Stuttgart, Marcel Couraud
Cette cantate religieuse de Johann Sebastian Bach a été peut-être composée à Arnstadt, pour une occasion restée inconnue. Elle est particulière par son orchestration clairsemée ainsi que pour l’indépendance et la prééminence du choeur qui est présent dans quatre des sept mouvements.
Sa date de composition exacte est inconnue, on la considère toutefois comme étant l'une des premières cantates composées par Bach. Le catalogue chronologique de Zwang la situe en sixième place, soit composée entre 1708 et 1709, la cantate placée en première place - BWV 131, Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir - ayant été composée en 1707.
Le livret alterne entre les textes bibliques et la poésie libre, ce qui est rare parmi les premières cantates de Bach. Le texte des deuxième, quatrième et sixième mouvements provient du Psaume 25 (v. 1, 2, 5, 15). L'auteur du texte est inconnu.
La cantate est constituée de choeurs et d'arias - sans récitatifs ni répétitions da capo - et il n'y a pas de mélodie chorale. Bach utilise intensément la fugue chorale et l'imitation polyphonique, changeant souvent très rapidement de tempo et de caractère au sein des mêmes mouvements pour adapter une nouvelle idée musicale à chaque phrase du texte.
Le cinquième mouvement est un des rares trios vocaux dans l’oeuvre de Bach. Le dernier mouvement est une chaconne construite sur une ligne de basse qui passe par une série de modulations. Le thème de ce mouvement final a été adapté par Johannes Brahms pour le finale de sa quatrième symphonie.
(texte établi sur la base des pages de Wikipedia en français et en anglais )
Pour une traduction française interlinéaire du texte de la cantate voir par exemple la page correspondante du site www.bach-cantatas.com.
La partition complète peut être téléchargée sur la page correspondante du même site, ainsi que sur la page correspondante de l'IMSLP.
Dans cet enregistrement Marcel Couraud dirige l'Ensemble Vocal et Instrumental de Stuttgart - le "Stuttgarter Bach-Chor und Orchester" . La date d'enregistrement exacte n'est pas connue, elle est à situer entre le milieu et la fin des années 1950, soit seulement quelques années après la fondation de cet orchestre (env. 1954).
Il s'agit du premier enregistrement complet de cette cantate, le 2e enregistrement ayant été fait beaucoup plus tard, en 1970, sous la direction d'Helmut Rilling: cette cantate a été longtemps négligée, peut-être parce que les solistes n'ont pas de rôles prédominants. C'est le choeur qui a le rôle le plus important, et le Stuttgarter Bach-Chor est ici vraiment excellent.
Les solistes...
Le nom du ténor n'est pas tout-à-fait clair: sur mon disque est mentionné "N.Pold", d'autres sources - comme par exemple le site www.bach-cantatas.com - indiquent par contre "Nikolaus Paid".
Au cembalo Hermann Werdermann et au violoncelle Walter Biller, deux musiciens que l'on retrouve souvent dans d'autres enregistrements de cette époque.
Les autres solistes sont Hanne Muench, contralto, Friederike Sailer, soprano, et Robert Titze, basse.
La première parution a eu lieu sur le disque 33 tours World Records Club TCM 24 (ref.: www.bach-cantatas.com), avec la cantate BWV 140 sur l'autre face, également sous la direction de Marcel Couraud, puis rééditée sur le disque 33 tours Les Discophiles français DF 730028 dans le même couplage.
Voici donc...
Johann Sebastian Bach, Kantate "Nach dir, Herr, verlanget mich", BWV 150, fuer Soli (SATB), Chor (SATB) und Orchester, Friederike Sailer, Sopran, Hanne Muench, Alt, Nikolaus Paid (Pold?), Tenor, Robert Titze, Bass, Walter Biller, Violoncello, Hermann Werdermann, Cembalo, Stuttgarter Bach-Chor und Orchester, Marcel Couraud (1. Sinfonia 01:48, 2. Chor: Nach dir, Herr, verlanget mich 04:02, 3. Aria (S): Doch bin und bleibe ich vergnügt 01:37, 4. Chor: Leite mich in deiner Wahrheit 02:13, 5. Trio (ATB): Zedern müssen von den Winden 01:44, 6. Chor: Meine Augen sehen stets zu dem Herrn 02:39, 7. Chor (chaconne): Meine Tage in dem Leide 03:47)
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Les Discophiles français DF 730.028 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair, des réparations manuelles -> FLAC
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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
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