|
5 novembre 2011, il y a aujourd'hui 100 ans qu'est née une des plus grandes sopranos du siècle passé.
Je lui rends un modeste hommage avec quelques uns de ses enregistrements les plus typiques.
Sur cette première page il s'agit de quatre extraits d'oeuvres religieuses de Wolfgang Amadeus Mozart: deux Laudate Dominum, des "Vesperae solennes de confessore", KV 339 et des "Vesperae de Dominica", KV 321, le Credo "Et incarnatus est" de la Grande Messe KV 427 et l'Agnus Dei des "Litaniae Lauretanae", KV 195.
Source photo: Wikipedia
Le texte descriptif du verso de la pochette du disque:
"[...] Mozart: Quatre Chansons Spirituelles La phrase suivante tirée du Credo «Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine: Et homo factus est» constitue un passage essentiel de la messe. Les compositeurs de tous les temps ont tenu à témoigner le plus grand respect à ces mots qui expriment le mystère de la naissance du Christ. La plupart d'entre eux ont voulu les distinguer nettement du contexte musical par une mélodie qui leur fût propre. C'est ainsi que le «Incarnatus» extrait de la grand-messe en ut mineur de Mozart constitue un tout en lui-même. La forme en est un solo avec riche partie vocale et cadence, dans un style italien, un air de soprano accompagné d'instruments à cordes et d'orgue et un trio d'instruments à vent; on y retrouve l'image aimable et aussi très italienne de la crèche: une pastorale idyllique, un rythme de sicilienne, une voix d'ange pleine d'allégresse et, sur un fond doré, des bergers jouant de leurs instruments. La messe en ut mineur bien qu'inachevée constitue un des sommets de la musique d'église de Mozart. De nombreuses ouvres conduisent à ce sommet. Citons parmi elles les deux vêpres K. 321 («Vesperae de Domonica») et K. 339 («Vesperae solemnes de confessore») composées à Salzbourg. Dans les deux cas, le style musical du Psaume 116, inclus dans le Responsorium des Vêpres et intitulé «Laudate Dominum omnes gentes», indique clairement le caractère italien de cet «Incarnatus» dont la composition fut plus tardive. L'oeuvre K. 321 comporte un air dont le genre rappelle l'opéra, pour riche voix de soprano avec accompagnement d'orgue; l'oeuvre K. 339 comprend un solo de soprano d'une grande poésie à caractère pastoral, avec accompagnement de basson et choral. Mozart réussit là une oeuvre de musique d'église d'une tonalité remarquable qui acquit à bon droit une grande célébrité. [...]"
Les quatres enregistrements que je vous propose sur cette page ont été effectués du 12 au 14 novembre 1957 (ref.: ID 413 à 416 de la page correspondante du site www.mozarteum.at) dans l'Église Jesus-Christus de Berlin, en monophonie. Maria Stader est accompagnée par le RIAS Kammerchor (chef de choeur: Guenter Arndt) et le Radio-Symphonie-Orchester Berlin (Ouest) sous la direction de Gustav Koenig (*). Ce sont des extraits d'oeuvres, qui n'ont toutefois pas été extraits d'enregistrements complets: ils ont été enregistrés spécialement pour ce disque.
La première parution a eu lieu en effet sur un petit 25 cm de la Deutsche Gramophon Gesellschaft, LPE 17 110. À l'époque ce genre de disque était très populaire pour les fêtes de fin d'année. Mon disque est en excellent état, à part quelques petits défauts de pressage dans l'Agnus Dei final, que je ne peux malheureusement pas corriger.
Voici donc...
Wolfgang Amadeus Mozart
(01) Laudate Dominum omnes gentes (Ps. 116/117), extrait des Vesperae solennes de confessore, KV 339, Maria Stader, RIAS Kammerchor (Einstudierung: Guenther Arndt), Radio-Symphonie-Orchester Berlin, Gustav Koenig (05:02)
(02) Credo: Et incarnatus est, extrait de la Messe KV 427, Maria Stader, Radio-Symphonie-Orchester Berlin, Gustav Koenig (07:53)
(03) Laudate Dominum (Ps. 116/117), extrait des Vesperae de Dominica, KV 321, Maria Stader, Radio-Symphonie-Orchester Berlin, Gustav Koenig (05:23)
(04) Agnus Dei, extrait des Litaniae Lauretanae, KV 195, Maria Stader, RIAS Kammerchor (Einstudierung: Guenther Arndt), Radio-Symphonie-Orchester Berlin, Gustav Koenig (05:41)
novembre 1957, enregistrements de studio fait à la "Jesus-Christus-Kirche" de Berlin, DGG LPE 17 110
que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...
______________________________CLIQUANT_ICI______________________________
DGG LPE 17 110 -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair, des réparations manuelles -> FLAC
4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (**) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(**) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
(*) Gustav Koenig, chef d'orchestre allemand, né en 1910 (Schwabach bei Nuernberg), décédé le 14 février 2005.
Gustav Koenig a d'abord dirigé à Osnabrueck, Stettin et Aachen, puis a été chef de choeur au "Berliner Volksoper", avant de devenir en 1943 le "Musikalischer Leiter" de l'Opéra d'Essen (l'actuel Grillo-Theater, avant la construction de l'actuel Opéra, l'Aalto-Theater), puis d'être nommé "Generalmusikdirektor". Il va ainsi diriger l'orchestre "Essener Philarmoniker" jusqu'en 1975 .
Il a dirigé beaucoup d'oeuvres contemporaines, par exemple les premières représentations du Lulu d'Alban Berg (1953, première représentation en Allemagne), "Der Gefangene" de Dallapiccola (1954), "Der Zaubertrank" de Frank Martin (1948), "Die Brücke von San Luis Rey" d'Hermann Reutter (1954), "Der Wald" de Fortner (1954), "Die Ermordung Cäsars" de Giselher Klebe (1959), pour ne citer que quelques une de ces oeuvres contemporaines.
Il n'a toutefois pas négligé le répertoire plus ancien, on peut par exemple citer une représentation mémorable du "Dido et Aeneas" de Purcell, en 1966 à Schwetzingen.
Il a également enseigné la direction d'orchestre au Conservatoire de Detmold.
| |